Utilisez-vous des pistes entrenues par un club de motoneige pour vous rendre à votre endroit de prédilection pour pratiquer vos activités de hors-piste? Achetez-vous quand même vos droits d'accès peu importe ce que vous faites avec votre motoneige? Que vous n'utilisiez aucun sentier de club ou que vous ne preniez votre motoneige que pour 500 pieds, ou encore que pour quelques kilomètres, les droits de sentier sont ce qui est le plus important pour la pérennité de notre activité, et voici pourquoi.
Les prochaines années seront ardues pour conserver notre privilège de pouvoir circuler autant en sentier qu'en hors-piste. Ceux qui vous défendront et qui prendront vos intérêts pour les tenir à bout de bras seront les dirigeants de la FCMQ. C'est elle, « la Fédé », qui devra assumer tous les frais et faire tous les efforts afférents. C'est elle qui ira au bâton pour moi, pour toi, pour nous tous pour que l'on conserve nos privilèges.
Motoneigistes, prendrez-vous des autobus scolaires un mercredi après-midi pour descendre du Lac St-Jean, de St-George ou de Val-D'or pour manifester devant le bureau de Couillard au centre-ville de Montréal? Serons-nous capable de se mobiliser une belle journée d'été pour aller manifester devant le Parlement à Québec pour faire valoir nos privilèges de motoneigiste? Pourriez-vous faire preuve de solidarité avec les régions du Québec, les restaurants, les auberges et les québécoises et québécois qui y travaillent pour faire vivre leur famille et qui ont besoin de la motoneige pour survivre en hiver? En fait, la vraie question est la suivante : qu'est-ce que l'on peut faire aujourd'hui pour se donner des outils pour un vrai rapport de force? Eh bien, c'est de devenir membre… La force du nombre et l'argent sera le nerf de la guerre est c'est toujours notre meilleur atout.
Je sais, vous me direz que je sonne comme un « preacher » avec mes propos et mes questions, mais je regarde le futur de la motoneige au Québec et, du quai en regardant au large, je vois au loin un petit point qui se rapproche du port. Est-ce une chaloupe à un kilomètre au large ou un paquebot à 30 kilomètres? Je ne le sais pas et l'avenir nous le dira. En attendant de savoir si c'est une chaloupe ou un paquebot et de voir ce qui débarquera du bateau, sommes-nous prêts à ne pas revivre la fermeture du sentier du Petit Train du Nord?
M. Ritcher, M. Boivin, toute l'équipe de la FCMQ et tous les clubs de Malartic à Mégantic, de Gatineau à Baie-Comeau, ont besoin de nous tous maintenant : motoneigistes hors-piste et en sentier, relevons les défis du futur et achetons nos droit d'accès; c'est un devoir!