Les associations de véhicules hors route admettent que leur loisir est polluant, mais soutiennent que les nouveaux modèles le sont beaucoup moins.
«Les ski-doo doivent polluer au moins 20 fois plus que nous. Quand un ski-doo passe, tu le sais en tabarouette», a indiqué Luc Goulet, vice-président du club Quad du cuivre en évoquant l’odeur d’essence qui persiste après le passage d’une motoneige.
«On nous classe dans la même catégorie que les tracteurs, on s’entend que nous sommes loin de ça, un VTT, ça consomme moins, ça pollue moins, on ne peut pas nous comparer avec des machines-outils au diesel. Pour donner un exemple simple, mon quad a déjà 14 000 km au compteur et mes mitaines ne sentent même pas l’essence. Je ne veux pas créer de polémique, mais tu fais une demi-heure de ski-doo et ton manteau sent au complet», a-t-il dit.
70% d’essence
Marc Larouche, président de l’Association des motoneigistes du Québec (ADMDQ), n’est pas d’accord. «Si on parle des vieilles motoneiges des années 1990, c’est différent, maintenant les règles ont changé. Les constructeurs doivent respecter des normes plus strictes quant aux émissions de GES, les vieilles motoneiges brûlaient 70% de leur essence, aujourd’hui, avec les modèles à injection, il y a beaucoup moins de résidus», a-t-il dit.
Il ajoute qu’il y a de plus en plus de motoneiges dotées de moteurs à quatre temps, qui sont moins polluantes, qu’il y a de moins en moins de vieilles motoneiges sur les sentiers et que la situation ne peut que s’améliorer.
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«Nous participons beaucoup avec les fabricants pour améliorer les motoneiges. Toutes les nouvelles motoneiges doivent rencontrer les normes gouvernementales, sinon elles ne sont pas sur le marché» a-t-il dit.
Il conclut en déplorant l’usage de systèmes d’échappement modifiés, illégaux et bruyants «le bruit aussi ça dérange les gens, nous prônons de garder le système d’échappement d’origine», a-t-il conclu.
