Le monde de la motoneige retient son souffle au Québec, dans l’espoir qu’un règlement intervienne demain entre le gouvernement du Québec et l’Union des producteurs agricoles. Néanmoins, il y aura une saison de motoneige.
Malheureusement pour les clubs de motoneigistes et les responsables de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec, des gens véhiculent qu’il n’y aura pas de saison en raison du blocus des agriculteurs, ce que démentent les responsables.
« Il y aura une saison quoi qu’il arrive, assurer le directeur général de la Fédération, Michel Garneau. Il ne faut pas oublier que la majorité des sentiers sont situés sur des terres du domaine public ou encore dans des réserves fauniques et des zecs. Les motoneigistes pourront circuler cet hiver, malgré qu’il pourrait arriver qu’il manque certains sentiers qui passent sur des terres agricoles. Il est certain que des régions seront touchées plus que d’autres.
« Prenez exemple sur la région Chaudière-Appalaches, qui a ouvert une partie de ses sentiers en fin de semaine dernière. Tout s’est bien déroulé. Aussitôt que les conditions le permettront, les clubs vont se lancer à l’assaut de leur réseau pour ouvrir le maximum de sentiers pour les motoneigistes. Il est certain que nous souhaitons que le blocus soit levé, sauf que, dans le cas contraire, plus de 80 % des sentiers seront accessibles. »
Partout, les préparatifs
Une tournée des différents clubs de la région couverte par Le Journal nous a permis de constater qu’aussitôt qu’ils le pourront, les bénévoles amorceront leur travail.
« Même si tout le monde est dans l’attente, les bénévoles préparent quand même le terrain, explique le responsable de la région Portneuf-Québec-Charlevoix, Jean-Luc Sylvain. Le problème est que présentement, contrairement à ce que bien des gens peuvent croire, il n’y a pas énormément de neige au sol. Comme nous n’avons pas eu de gros froids, le fond des sentiers est difficile à bâtir. Aussitôt que les conditions seront réunies, les clubs vont ouvrir. »
Comme ce fut le cas ailleurs au Québec, plusieurs agriculteurs passent outre le mot d’ordre du blocus de l’UPA, ce qui a pour effet d’augmenter le nombre de sentiers qui vont ouvrir. Par exemple, la portion entre la rivière Montmorency et Sainte-Anne-de-Beaupré, sur le territoire du club Sapin d’Or, qui était fermée, sera ouverte officiellement. Sur la Rive-Sud, l’ensemble de la Beauce devrait ouvrir, tout comme plusieurs secteurs de la région de Lotbinière.
Démarchage
Les bénévoles des clubs ont fait du démarchage auprès des agriculteurs qui sont des collaborateurs de longue date. Ils ont exposé leur position, tout en insistant pour expliquer la nécessité du réseau de sentiers pour l’ensemble de leur région. Il semble que plusieurs d’entre eux aient acquiescé.