Les motoneigistes de Québec profitent de la Semaine internationale de la sécurité à motoneige pour dénoncer le règlement municipal qui interdit aux pompiers, depuis l’automne 2011, d’effectuer des sauvetages à l’aide de motoneiges.
Ces sauvetages sont de la responsabilité exclusive de la police, qui fournit les motoneiges, les traîneaux de secours ainsi que les véhicules tout-terrains.
Les ambulanciers paramédicaux doivent par exemple attendre l’arrivée des policiers en bordure de route avant de pouvoir partir en forêt.
Cette procédure est vivement critiquée tant par les ambulanciers paramédicaux, qui doivent attendre l’arrivée des policiers en bordure de route avant de pouvoir partir en forêt, que par les motoneigistes, qui déplorent une augmentation des délais d’intervention des secours.
«Les pompiers sont en attente constamment dans les casernes et prêts à partir en tout temps», plaide Benoît L’Heureux, président du Club de motoneige Le petit sentier de Saint-Émile.
«Il y a effectivement des fois où il y a des ratés» depuis l’instauration de la nouvelle réglementation, d’après le superviseur aux opérations de la Coopérative des techniciens ambulanciers de Québec. «Les quelques fois où je suis intervenu avec le service d’incendie, c’était plus rapide.»
Selon le service de police de la Ville de Québec, le temps d’intervention moyen impliquant deux policiers sur appel est de 60 minutes.
