Quand on parle de confort sur une motoneige, on revient souvent aux mêmes éléments qui composent la suspension de notre bolide soit : les ressorts et les amortisseurs. Or, bien que ces éléments soient des pièces majeures sur lequel repose le confort du conducteur, il n’en reste pas moins qu’une suspension a inévitablement la limite qu’impose son châssis.
Par héritage, le GSX 600HOsdi Sport bénéficie d’un châssis maintenant réputé dans le monde de la motoneige et quand on parle de confort, c’est un élément crucial. En effet, trop souvent j’entends des motoneigistes me parler de débattement de 10, 12 et 15 pouces pour me résumer les enjeux relatifs au confort. Certes, la suspension joue un rôle très important mais au delà de cela, le châssis demeure l’élément central du confort du conducteur. Nous conviendrons donc qu’il serait simpliste d’associer le confort du conducteur à un seul élément de la motoneige. Le confort est certainement l’un des aspects de la motoneige où l’intégration d’un ensemble de composantes est le plus important afin d’obtenir le résultat escompté. Mais avant tout, il faut partir d’un point central, le châssis et pas conséquence, comment est répartie le poids sur la motoneige. Avec l’expérience, on s’aperçoit que le mot confort est soumis au même phénomène que la majorité des sentiments humains : la perception. Pourquoi deux motoneigistes qui essais la même motoneige n’ont pas la même opinion ? C’est simple, parce qu’ils sont différents. Pas la même sensibilité, pas les mêmes intérêts, pas la même utilisation… Bref, pas les mêmes balises. Ceci étant dit, nous pouvons convenir que le changement drastique qu’à amené le chassie REV dans la façon de répartir le poids sur la motoneige, plait à bon nombre de motoneigistes depuis déjà quelques années. A ce titre, le chassie REV qui munie la GSX a clairement établis le nouveau standard de l’industrie dans ce domaine.
Si on compare la GSX avec la suspension SC4 à la majorité des motoneiges des autres manufacturiers, il reste que la GSX est dans une classe à part. Pour avoir personnellement une faiblesse au niveau du dos depuis plusieurs années qui ressort parfois après plusieurs kilomètres sur une motoneige traditionnelle, tous mes problèmes ce sont volatilisés depuis que je chevauche la GSX. Le seul élément de discussion se situe par rapport à la position de conduite versus la fatigue au niveau des genoux. Cette position peut déplaire à quelques personnes ayant certains problèmes de genoux. Ceci étant dit, l’ajout des coussins d’appuis des genoux (en option) règles en grande partie ce problème et accentue le confort.
Dans le cas de la GSX, le mariage entre la suspension SC-3 et le chassie REV avait déjà fait ses preuves en terme de confort. Cette saison, on amène une nouvelle évolution de la suspension qui munie les GSX, la SC4 qui s’adapte mieux à la conduite sportive et à l’abaissement de l’avant de la motoneige (1,5 pouce). En ce sens, celle-ci est plus ferme que la SC3. En tenant compte de la clientèle visée par la gamme GSX, nous pensons que BRP gardera cette évolution (SC4) pour les modèles sport de l’an prochains (MXZ) car elle est exceptionnelle en conduite sportive. Cependant, on pourrait penser que BRP tentera probablement de se rapprocher du confort, quasi parfait, que procurait la SC3 des GSX des années passés et ce, dans le but de répondre aux acheteurs de ce type de véhicule.
En conclusion, tous les modèles basés sur le chassie REV ont redéfinie le terme confort depuis quelques années. La GSX ne fait pas exception à la règle, bien au contraire, elle continue dans la même ligné et de loin, par rapport à compétition… La seule question est par rapport à elle-même. Certains seront un peu nostalgiques par rapport à la SC-3 tandis que d’autre, préférons miser sur les avantages de la SC-4 et son coté plus ferme en conduite sportive. Tous les goûts sont dans la nature !