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ToggleS’il y a un comportement qui met à risque la pratique de la motoneige en sentier est bien de sortir du tracé surfacé! Lorsqu’on roule dans les sentiers de motoneige, on traverse immanquablement des champs. Pour certains, voir toute cette belle manne blanche est un appel à sortir du sentier surfacé… Quel est le mal à cela, certains diront?
Tout d’abord, le réseau de sentiers fédéré existe dans un fragile équilibre entre le privilège qui nous alloué de circuler par les propriétaires terriens et le dévouement les efforts de milliers de bénévoles de club. Ce privilège n’est pas immuable… Il y a des conditions… En effet, le club ainsi que le propriétaire s’entendent sur un couloir dans lequel le sentier passera. Ce couloir est délimité par les balises qu’on retrouve de part et d’autre des sentiers. Si vous sortez en dehors des balises, soyez conscient que vous n’avez pas affaire là !
Pour ceux qui se demandent quel est le mal à circuler quand tout est recouvert d’une belle couche de neige, dites-vous qu’on ne sait justement pas ce qui se retrouve en dessous. On peut y retrouver des plantations, des pousses ou des semences de toute sorte. La chenille de votre motoneige peut détruire en quelques secondes des centaines voire des milliers de dollars d’investissement fait par le propriétaire du terrain. L’expression « Mordre la main de celui qui te nourrit » prend vraiment tout son sens ici… C’est vrai à deux niveaux en plus… Primo, ce comportement met sérieusement en péril le renouvellement des droits de passage des sentiers. Secundo, les agriculteurs sont ceux qui remplissent les tablettes des épiceries de produits frais du Québec. Les dommages occasionnés pourraient éventuellement se refléter sur le prix qu’on paie pour ces mêmes aliments.
De plus, même si votre chenille n’atteint pas le sol ou la végétation, sachez que la neige agit comme un isolant et protège les plantes ou semis automnaux des grands froids. En écrasant la neige, celle-ci perd ses qualités d’isolant ce qui permet au froid d’atteindre la végétation en l’endommageant ou en la faisant mourir. Ceci cause naturellement des pertes financières aux propriétaires des terres sur lesquels on circule.
À cause des motoneiges de montagne ?
Sur les médias sociaux, un grand nombre de gens mettent les conducteurs de motoneiges de montagne (hors-piste) au banc des accusés. En y regardant de plus près, on s’aperçoit rapidement qu’un très grand pourcentage de traces dans les champs ont été causé par des motoneiges de sentier. Comment voit-on ça me direz-vous? Facile! Par l’écartement des skis. L’écartement des skis d’une motoneige de montagne est significativement plus petit que celui des motoneiges de sentier.
Soyons des motoneigistes responsables !
Pour contrer ce fléau, il est clair que « la balle est dans notre camp » … C’est à nous, motoneigistes, de nous responsabiliser et au besoin de sensibiliser les autres adeptes de notre beau sport.
Les propriétaires qui nous accordent des droits de passage n’en retirent aucun avantage. Ils le font gracieusement et gratuitement. C’est un privilège qu’ils nous accordent et ils peuvent nous le retirer en tout temps. Agissons donc de telle sorte qu’on soit toujours les bienvenues en circulant dans les sentiers entretenus par les bénévoles de nos clubs.
Bonne fin de saison à tous !