Table des matières
Toggle- Tôt en saison la prudence est de mise
- Préparatifs au moment du départ pour une journée d’aventure en motoneige.
- Paysage hivernal en novembre, pourquoi pas ?
- Un petit lunch en forêt a toujours son charme. Principalement avec les pieds dans la neige.
- Les compagnies forestières profitent souvent des mois de novembre et décembre pour « sortir » le bois de sciage. Il ne faut donc pas se surprendre de tomber sur un chemin ouvert comme celui-ci.
Tôt en saison la prudence est de mise
Avec l’arrivée hâtive de la neige sur la grande majorité du territoire québécois, plusieurs motoneigistes sont tentés d’aller faire leur première randonnée de la saison. Il faut dire que le fait d’avoir l’opportunité de fouler nos premiers kilomètres de neige en novembre c’est quelque chose de bien difficile à résister.
Préparatifs au moment du départ pour une journée d’aventure en motoneige.
C’est à cet appel des contrées enneigées que nos chroniqueurs Steve et Denis, ainsi que trois de leurs amis, ont répondu le weekend dernier sur le territoire de la ZEC du Bas-Saint-Laurent. Après s’être enregistré au poste d’accueil de Les Hauteurs-de-Rimouski, notre petit groupe de passionnés a pris d’assaut les chemins forestiers.
Lorsqu’on désire circuler sur un territoire non géré par un club de motoneigistes, on doit s’assurer qu’on peut le faire légalement. On recherche alors des terres publiques et même dans ces endroits, il peut y avoir des règles ou des contraintes à suivre. Par exemple, nos cinq amis ont pris soin de s’inscrire avant d’aller rouler sur le territoire d’une ZEC (Zone d’exploitation contrôlée).
Paysage hivernal en novembre, pourquoi pas ?
De plus, si l’on roule en motoneige aussi tôt en saison, on doit faire preuve d’une très grande prudence. En effet, le faible couvert de neige cache fréquemment des roches, des bouts de bois, des racines ou autres obstacles qui pourraient provoquer des pertes de contrôle, des bris, des blessures et même la mort. Il est prudent d’éviter de circuler sur les abords du chemin. C’est là que se ramassent souvent les grosses roches et autres débris. Ceux-ci ne font vraiment pas bon ménage avec les composantes de la conduite et même de la suspension des motoneiges.
Un petit lunch en forêt a toujours son charme. Principalement avec les pieds dans la neige.
Revenons maintenant à notre groupe… Le plan de match de leur journée était simple : avoir du plaisir ! Pour y arriver, ils ont opté pour un itinéraire très souple : « Si ça ne passe pas à un endroit, on va se pointer le nez ailleurs ». Le territoire de la ZEC est très grand. Il comprend d’innombrables chemins de toutes les tailles. Ainsi, lorsque l’option de se rendre au Moose Valley Lodge est devenue impensable à cause d’un chemin ouvert, tous ont pris cela avec un grain de sel.
Les compagnies forestières profitent souvent des mois de novembre et décembre pour « sortir » le bois de sciage. Il ne faut donc pas se surprendre de tomber sur un chemin ouvert comme celui-ci.
Dans ce genre d’aventure automnale, il faut faire preuve de souplesse lorsque notre plan original ne fonctionne plus. On passe alors au plan B comme on dit.
Nos amis ont roulé une bonne partie de la journée en choisissant les chemins les plus enneigés et en évitant ceux qui étaient ouverts. Lors de leur retour à leurs remorques, un beau 167 km s’affichait sur le compteur journalier de leur motoneige.