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Un projet de loi essentiel pour le réseau de sentiers

Un projet de loi essentiel pour le réseau de sentiers

Un projet de loi essentiel pour le réseau de sentiers

« Le projet de loi 147, déposé le mardi 31 octobre dernier par la ministre déléguée aux Transports, Mme Véronyque Tremblay, représente la survie de l’activité motoneige telle que nous la connaissons au Québec, avec son réseau de sentiers unique. » Voilà la réaction qu’a eue le président de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec, Mario Gagnon, lorsque nous l’avons interrogé sur le sujet.

« Depuis quelques années, nous travaillons à créer un réseau de sentiers permanents , qui permettra au monde de la motoneige de pouvoir survivre sans être toujours à la merci de droits de passage qui sont accordés annuellement, d’expliquer le président. Ce projet de loi permettrait de poursuivre l’immunité accordée aux clubs contre les poursuites basées sur des inconvénients liés aux bruits, aux odeurs et à d’autres contaminants. Depuis 2010, nous avons avancé notre dossier, mais nous avons besoin de ces trois années supplémentaires pour arriver à nos fins. »

S’il est adopté, le projet de loi 147 prolongerait l’immunité jusqu’en 2020 au lieu que celle-ci prenne fin le 1er décembre prochain.

Sauver l'activité

L’actuel réseau de sentiers au Québec compte 33 000 kilomètres. Personne ne peut prédire de quoi il aura l’air lorsque les sentiers permanents seront mis en place.

« Je ne sais pas combien il y aura de kilomètres de sentiers dans le futur réseau de sentiers permanents que nous sommes à bâtir, mais au moins, en le mettant en place, nous assurons l’avenir de la pratique de la motoneige au Québec, d’expliquer le président. Notre but est de garder en place l’interconnexion entre les régions du Québec afin de permettre à un motoneigiste de se rendre où il veut, dans le cadre de ses randonnées. Je ne sais pas si le réseau aura 15 000, 20 000 ou même 25 000 kilomètres de sentiers. Nous voulons, en tant que Fédération, garder en place l’accès à toutes les régions parce que c’est la base même de la pratique de l’activité. »??

Le président a tenu à rappeler que pour bien des régions, la motoneige représente la survie en hiver, alors que la majorité des autres activités ne fonctionne pas.

« Le réseau de sentiers permet chaque année le maintien de 14 000 emplois et des retombées économiques de l’ordre de 3,27 milliards de dollars. Je ne crois pas que nous pouvons nous passer d’une activité qui apporte autant à l’économie du Québec. »

Les temps ont changé

Depuis le début des années 2000, le monde de la motoneige a opéré un tournant majeur. Les motoneiges présentement vendues au Québec sont toutes soumises à des normes d’échappement dictées par les gens d’Environnement Canada.

Les manufacturiers n’ont pas eu le choix de se plier aux réalités de la motoneige moderne en construisant des machines qui sont nettement plus propres et moins bruyantes que celles produites dans le passé. Il le fallait afin d’améliorer l’acceptabilité sociale de la pratique de ce loisir, permettant ainsi une meilleure cohabitation entre les motoneigistes et les riverains et citoyens.

Aujourd’hui, les motoneiges sont équipées de moteur à quatre-temps plus propres ou de moteurs à deux-temps à injection directe ou semi-directe. La majeure partie de la flotte des motoneiges en circulation au Québec répond à ces critères. Il y a un rajeunissement continuel des modèles en circulation dans les sentiers.

Au cours des trois dernières semaines, deux salons se sont tenus à Drummondville et Québec. L’achalandage dans les deux cas a permis de prouver que le monde de la motoneige est bien vivant au Québec. Le nombre de motoneiges immatriculées a augmenté au cours des deux dernières années, se rapprochant de plus en plus du cap des 180 000 unités. Aussitôt que les premières chutes de neige vont arriver et que les clubs vont pouvoir bâtir leurs sentiers, les amateurs seront certainement au rendez-vous.

Droit d’accès à rabais

Présentement, si vous vous procurez votre droit d’accès pour la prochaine saison, on peut le faire en ligne depuis peu, vous aurez à débourser 315 $ jusqu’au 9 décembre prochain au lieu des 390 $ demandés après cette date. Vendu dans les sentiers, le même droit d’accès coûtera 560 $ aux motoneigistes qui voudraient prendre le risque de fréquenter les sentiers sans avoir fait l’achat de ce laissez-passer obligatoire au Québec. En vous procurant votre droit d’accès, vous êtes automatiquement couvert pour 1 million $ en responsabilité civile grâce au partenariat de la Fédération des clubs de motoneigistes avec la compagnie Intact Assurance.

Revenu essentiel

La vente de droits d’accès constitue la principale source de revenus des différents clubs de motoneigistes qui bâtissent et entretiennent tout le réseau de sentiers du Québec. Dans le montant que vous déboursez, 162,30 $ sont remis aux clubs. Ils ont besoin du plus grand nombre de ventes avant le début de la saison afin de couvrir les dépenses de début de saison qui sont très importantes. Mettre en branle les sentiers, pour un club, c’est la principale dépense de la saison. Par la suite, l’entretien peut se faire dans un budget régulier. Il est donc important de contribuer à cette entrée de fonds très importante.

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