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Selon Martial Tremblay, promoteur, autoriser le passage des motoneiges sur ses 4 km de terres ne comporte que des désavantages, tant pour lui que pour ses clients.
 
Les membres du Club de motoneigistes du Saguenay n’auront plus le droit de ­circuler sur les terres appartenant au promoteur Martial Tremblay. C’est avant tout une question de sécurité et de tranquillité pour les propriétaires des terrains situés dans la Fédération des chalets du bras débarrassé à Ferland-et-Boilleau.
 
Le promoteur Martial Tremblay et ses associés accordent un droit de passage sur les terres qui leur appartiennent depuis plus de 20 ans.
 
M. Tremblay signe cependant des autorisations d’une seule année, car il ne tient pas à s’embarquer dans de longs contrats.
 
Cette année, il n’a pas renouvelé son entente avec le club, car il vient tout juste de morceler une partie des 300 ha qu’il possède sur 48 terrains qu’il a mis en vente.
 
Pas d’avantage
 
Selon lui, accepter le passage des motoneiges ne présente aucun avantage.
 
«Si j’accepte de signer l’autorisation, ça veut dire que ce ne sont plus que les motoneiges qui peuvent circuler sur les sentiers. En tant que promoteur, c’est difficile de vendre un terrain en disant que l’hiver, son futur chalet ne sera accessible que de cette façon.»
 
«Je risque de perdre beaucoup de ventes. Les gens veulent être tranquilles et circuler librement», mentionne-t-il.
 
Martial Tremblay ne veut pas non plus que les propriétaires de terrains se soucient des dangers.
 
«Si je veux aller me promener en ski de fond ou en traîneau à chien, je vais tout le temps stresser de peur de voir une motoneige arriver, se questionne-t-il. C’est impensable. C’est une cohabitation impossible.»
 
Ce sont quelque quatre kilomètres de sentiers que possède M.Tremblay qui seront inaccessibles pour les motoneigistes, ce qui fait en sorte qu’ils devront faire un détour s’ils veulent poursuivre leur route. Les adeptes ne passeront dorénavant plus par le village de Ferland-et-Boilleau.
 
Nouveau sentier
 
Le promoteur a refusé de signer le droit de passage cette année, mais il affirme qu’il a ­offert au Club de motoneigistes du Saguenay de construire un nouveau sentier.
 
«Je leur ai dit que je pouvais leur faire un nouveau passage, mais ils m’ont répondu qu’ils n’avaient pas le temps ni l’argent pour ça», ­soutient-il.
 
Martial Tremblay assure qu’il avait mis le club au parfum de ses projets de lotissements.
 
«Je leur ai dit que personnellement je n’avais aucun problème avec les motoneiges, mais que, si ça nuisait à mes ventes, je ne signerais pas la servitude», insiste-t-il.

 

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