du Québec et la police de Québec ont procédé, vendredi,
à une importante campagne de sensibilisation pour prévenir les
accidents de motoneige dans la capitale. Les services de police souhaitaient
ainsi s’attaquer aux motoneigistes qui adoptent des comportements dangereux,
notamment à ceux qui traversent l’autoroute Henri-IV, dans le secteur
de Val-Bélair.
Pour ce
faire, les policiers avaient modifié le parcours habituel des motoneigistes
pour pouvoir les intercepter. Ils espéraient ainsi changer de façon
permanente leur comportement dans ce secteur de la ville.
Un
problème récurrent, malgré la présence de clôture
La présence
d’une pancarte et d’une clôture interdisant aux motoneigistes de traverser
les quatre voies de l’autoroute Henri-IV ne change rien au problème.
Selon Richard Gagné, porte-parole de la Sûreté du Québec,
les motoneigistes ont vite fait de couper la clôture pour emprunter ce
chemin.
Ce problème
aux abords de l’autoroute Henri-IV n’est pas nouveau. Les policiers mènent
souvent des opérations à ce sujet, sans que les choses ne changent.
Les motoneigistes continuent de risquer leur vie. « Cela a créé,
bien sûr, des accidents par les années passées. Même
des accidents graves, mortels. Cette année, on n’a pas de décès
à constater. Par contre, [nous avons eu] de nombreuses plaintes d’automobilistes
qui ont eu à ralentir pour laisser passer les motoneiges qui traversaient
carrément l’autoroute Henri-IV » , explique M. Gagné.
Les
comportements délinquants en baisse cette année
Cette année,
on avise les motoneigistes que traverser l’autoroute peut entraîner une
amende de 148 $. Les patrouilleurs remarquent cependant que les comportements
délinquants sont moins importants cette année. « On a eu
un hiver très froid. Les conditions n’étaient pas belles, donc
il y a eu beaucoup moins de circulation dans les sentiers », affirme Stéphanie
Hamel, porte-parole de la police de Québec.
Malgré
une circulation moins importante, on compte déjà 11 décès
causés par des accidents de motoneige au Québec depuis le début
de l’hiver. La circulation dans les sentiers se fait généralement
sans problème, mais dans plusieurs cas, des manoeuvres téméraires
sont à l’origine des accidents.