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Une première étude au Québec démontre l’impact des changements climatiques sur les activités touristiques.

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Avec le réchauffement climatique, sans grande surprise, la saison estivale va durer plus longtemps. Le Québec risque donc d’attirer plus de touristes pour le camping, le golf et les parcs aquatiques.

Du même coup, la saison hivernale sera aussi plus courte: donc, moins de touristes pour la motoneige, le ski alpin et le ski fond.

Malheureusement, les gains enregistrés l’été ne seront pas suffisants pour compenser les pertes durant l’hiver. Ce sont les conclusions d’une étude menée par la Chaire de tourisme Transat de l’ESG UQAM.

L’étude, qui s’est étalée sur une période de trois ans, a été menée auprès de  300 intervenants et a ciblé deux régions géographiques du Québec, les Laurentides et les Cantons-de-l’Est.
 

Selon ses prévisions, en 2020, il y a aura une baisse de l’achalandage de 12 % dans les Laurentides par rapport au niveau actuel. Cela va se traduire par une perte de 80 millions de dollars dans l’industrie du tourisme. Dans les Cantons-de-l’Est, il y aura une baisse de 7 % de la fréquentation, ce qui représente une perte de plus de 30 millions de dollars.

Les conditions météorologiques ont une grande influence sur les activités touristiques. Un bas niveau des eaux aura un impact négatif sur la navigation des plaisanciers. Le manque de neige aura un impact sur les pistes de ski. D’ailleurs étude souhaite que les médias soient un peu plus précis ou moins pessimiste dans leurs prévisions météorologiques.

Au Québec, 400 000 emplois dépendent du tourisme dont 140 000 emplois directs.

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