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ToggleLe 41e congrès de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec, qui se tenait en septembre dernier à Rimouski, a été le théâtre d’une grande première alors qu’une femme a été élue présidente.
«Il est certain que je suis honorée de devenir la première femme présidente de la Fédération, souligne Denise Grenier. Je vais mettre au service des clubs et des motoneigistes l’expérience que j’ai acquise au fil des ans, depuis que je suis impliquée dans le monde de la motoneige.»
A chaque fois qu’elle peut le faire, Denise Grenier enfourche sa motoneige pour participer à différentes activités dans les sentiers.
Native de Grand-Mère en Mauricie, c’est en 1967 qu’elle a fait ses débuts aux commandes d’une motoneige Snow Jet. «À cette époque-là, il n’y avait pas de sentiers. Nous empruntions les rues pour nous rendre dans les champs où nous restions pris. C’est de cette façon que j’ai appris, à la dure comme tous les motoneigistes du temps.»
Une femme d’expérience
Après avoir délaissé le milieu pour prendre soin de ses deux enfants, elle est revenue au monde de la motoneige il y a plus de 15 ans. Dès ce moment-là, elle s’est impliquée. «J’étais membre du club l’Aiglon de Chute-Saint-Philippe dans les Hautes-Laurentides, une municipalité située entre Mont-Laurier et Parent. J’ai été secrétaire, déléguée désignée au congrès, avant de m’impliquer sur le plan régional en devenant administratrice à la Fédération durant sept ans. Durant ce même mandat, j’ai été vice-présidente durant cinq ans, avant d’accéder à la présidence en septembre.»
Elle connaît bien les dossiers de la Fédération parce qu’elle a fait partie de plusieurs comités.
«J’ai été directrice général par intérim durant quatre mois, ce qui m’a permis d’acquérir des connaissances de premier plan dans tous les dossiers. Elles me seront d’ailleurs utiles pour mener à bien les objectifs que je me suis fixés.»
Un tournant
La présidente veut rétablir le dialogue avec les différentes instances gouvernementales. Consciente que la Fédération est à un tournant de son existence, elle désire la doter de tous les outils nécessaires pour affronter la réalité nouvelle de la pratique de la motoneige au Québec.
«Plusieurs défis nous attendent. Qu’il suffise de penser au dossier du moratoire sur les poursuites qui sera levé en 2017, le cas des traverses de routes, les traverses de voies ferrées, le dossier des normes environnementales ou encore la relocalisation des traverses de certaines routes de concert avec le ministère des Transports, ce n’est pas le travail qui manque. Nous devons mettre en place un plan d’action pour nous assurer de la bonne marche de ces dossiers, tout en assurant toujours des services de qualité aux clubs et aux motoneigistes», explique la dame qui possède une solide expérience en matière de gestion.
Chose certaine, avec elle aux commandes, nul doute que la Fédération fera du chemin et redeviendra l’intervenant majeur auprès du gouvernement et des motoneigistes, afin d’assurer la pérennité de la pratique de la motoneige au Québec.