C’est l’hiver et c’est le temps de la motoneige! La Fondation Kelly Shires contre le cancer du sein fait parler d’elle tout en invitant les gens à s’amuser dans la neige. Marie-Ève Janvier, Jean-François Breau, Suzie Villeneuve, Louis-François Marcotte et Wilfred Le Bouthillier vont enfourcher une motoneige le 16 janvier prochain afin d’amasser des dons durant la Randonnée des Pros.
«Je participe à cette activité depuis trois ans. D’un côté, la Randonnée des Pros m’a fait découvrir Mont-Laurier et, de l’autre, je suis tombée sous le charme de l’organisme. C’est aussi une belle façon de sensibiliser les gens à une cause, c’est-à-dire en allant les chercher avec une activité qu’ils aiment», raconte Marie-Ève Janvier.
Organisée par le concessionnaire BRP F. Constantineau et fils de Mont-Laurier, la Randonnée des Pros existe depuis trois ans, et les gens qui y participent ont pour mission de récolter des dons, qui seront remis à la Fondation Kelly Shires. L’objectif de cette année est fixé à 150 000 $ au Québec.
«Je crois qu’influencer positivement les gens à s’impliquer dans la cause fait partie de nos responsabilités d’artistes», confie Jean-François Breau.
Tous pour la cause
Les artistes se font souvent demander d’adhérer à des causes mais, pour Marie-Ève Janvier, appuyer la lutte contre le cancer du sein est tout naturel. «Le combat contre le cancer du sein est une cause qui me tient à cœur, parce que je suis une femme et parce que certains membres de ma famille en ont souffert. De plus, j’ai le goût d’aider la Fondation Kelly Shires puisque, si je suis touchée par cette maladie un jour, j’espère que quelqu’un va être là pour moi.»
Le cancer du sein fait également partie de la vie de Wilfred. «De mon côté, ce n’est pas ma mère qui est atteinte, mais cinq amies proches. Disons que c’est un coup dur pour un groupe d’amis. Ce n’est pas facile de se battre et de continuer à faire les paiements chaque mois. La Fondation Kelly Shires aide directement les gens qui sont atteints; elle les aide énormément à survivre durant les traitements.»
Marie-Andrée Laporte, une survivante du cancer, a tenu à souligner l’importance de cette fondation et, par le fait même, à prouver son efficacité. «J’ai bénéficié des services de la fondation. Avant de recevoir son aide, j’avais de gros problèmes financiers. Je n’étais plus capable de payer certaines choses, et la fondation m’a aidée. J’avais promis de devenir bénévole pour la fondation si je m’en sortais.»