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À quand la première tempête?

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Bien que le sol de la région soit recouvert d’un tapis blanc depuis quelques jours déjà, la Mauricie et le Centre-du-Québec sont toujours en attente de leur première vraie tempête de neige de la saison. Et alors que la tempête qu’on nous annonçait entre Noël et le jour de l’An n’aura laissé derrière elle que de la pluie et de la glace, Environnement Canada confirme qu’il est plutôt inhabituel de ne pas encore avoir eu de vraie bonne tempête un 5 janvier.

Il faut dire que depuis le début de la saison, la région n’a reçu que la moitié des accumulations qu’elle reçoit d’ordinaire. Depuis le 1er novembre, sur Trois-Rivières, il n’est tombé que 45,4 centimètres de neige, contre une moyenne annuelle de 85 centimètres pour la même période.

Pour qu’une tempête soit considérée comme tel, selon André Cantin d’Environnement Canada, il faut calculer des accumulations de 15 centimètres en 12 heures, ou de 25 centimètres en 24 heures. La plupart du temps, ces accumulations sont accompagnées de poudrerie ou encore de pluie verglaçante, remarque le météorologue.

«C’est inhabituel de ne pas encore avoir eu une bonne tempête, mais ce n’est pas un record. C’est déjà arrivé par le passé qu’à cette date, nous attendions encore la première tempête. Toutefois, la moyenne veut qu’au mois de décembre, on ait eu au moins une vraie tempête dans la saison», remarque M. Cantin.

 

Toutefois, la région ne fait pas exception, puisque l’ensemble du sud du Québec attend toujours sa bonne bordée. À ce jour, il n’y a que les régions de la Gaspésie, de la Côte-Nord et du Saguenay qui ont connu des tempêtes dignes de ce nom cette saison, remarque André Cantin.

Ventes stables

Étrangement, même si l’hiver semble moins présent qu’à l’habitude dans le paysage, les détaillants de sports d’hiver indiquent ne pas trop ressentir d’impact négatif dans leurs ventes.

«Ça va super bien depuis deux semaines. Il y a eu un départ un peu plus lent en décembre, mais l’ouverture des centres de ski a donné un coup de main. La semaine dernière, on a même surpassé de 20 % nos ventes en comparaison avec l’an passé», souligne Jean Pellerin, directeur chez Sports Experts à Trois-Rivières.

Quant à la motoneige, ce ne sont pas nécessairement les tempêtes de neige qui influencent les ventes d’équipements, selon Gariel Fugère, propriétaire d’Elitech Sport Évasion à Saint-Étienne-des-Grès.

«Ça ne nous touche pas vraiment. Quand tu achètes une machine à 13 000 $, tu y penses à l’avance. En plus, il y a déjà en masse de poudrerie à partir de Saint-Tite en montant vers le nord. Alors on vend la même quantité qu’en temps normal», mentionne M. Fugère, qui estime vendre entre 110 et 130 motoneiges par hiver.

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