Départ vers l’aventure – le mardi 14 février
Le grand jour est arrivé, il est 9 h, la température d’environ -20o mais considérant que l’Abitibi est une région avec un climat plutôt sec, de ce fait les -20o se font moins sentir par rapport à une région humide.
On rencontre notre guide, Nelson Laflamme près de notre chambre d’hôtel. Le sentier de motoneige passe directement dans la cour et aussi donne accès à plusieurs destinations. De plus, vous pouvez stationner votre remorque de motoneige directement à l’hôtel Confortel pendant toute la durée de votre voyage sans aucun frais supplémentaires et votre remorque et voiture sont en sécurité.
Val-d’Or – Rouyn-Noranda – environ 193 km
Lorsque je me suis engagé sur le sentier, j’ai constaté qu’il avait été surfacé pendant la nuit. nous avons parcouru environ 5 kilomètres et notre guide me fais signe d’arrêter pour me montrer un puits de mine soit l’ancienne mine BourLamarque qui, aujourd’hui est un site historique et musée. Les visiteurs peuvent voir ce qu’était une mine autrefois avec les moyens moins modernes qu’aujourd’hui. La ville de Val D’or donne accès à tous les services aux motoneigistes d’un bout à l’autre de la ville.
Après un brin de jasette et quelques clichés, on repart vers l’aventure. On contourne Val-d’Or par des anciens terrains de mine désaffectés, paysage un peu sombre mais que de beaux sentiers. On passe l’aéroport et on arrive dans un sous-bois. Arrivés à une intersection des sentiers régionaux 83 et 309, Nelson me mentionne que le sentier 309 vers le rapide des sept est le sentier qui est le plus court pour se rendre au Témiscamingue dans une journée.
Durant notre première étape, j’ai eu la chance de circuler près d’une des plus grandes mines à ciel ouvert qui est située dans la ville de Malartic. Nelson me mentionnait qu’une partie de la ville a été expropriée pour mettre en place cette mine.
Après quelques kilomètres, nous arrivons à une intersection, soit le sentier provincial 83 vers Rouyn-Noranda et le sentier régional 307 vers Amos où un petit chalet typique se trouvait à l’intersection. On pouvait y entrer pour se réchauffer. Par la suite, on poursuit notre route vers le village de Preissac où nous avons dîné au restaurant le manoir des rapides. À ce moment, j’ai rencontré la propriétaire Madame Annette Thibault qui m’a expliqué que sans l’apport économique de la motoneige, il devrait fermer leurs portes pendant la saison hivernale. Avec la motoneige, cela évite de mettre à pied ses employés et leur donner du travail à l’année et éviter le chômage. Les retombées économiques de la motoneige en Abitibi Témiscamingue se chiffrent à environ 50 millions pendant la saison.
Après un bon dîner, une petite entrevue avec Nelson avec l’aide de mon nouvel achat, ma caméra Go Pro qui va sûrement vous impressionner lors de mon reportage. Au moment où Nelson nous a expliqué son implication au niveau de la motoneige, on sentait qu’il a vraiment à coeur son sport. On pouvait même apercevoir ses yeux qui s’illuminaient quand il parlait fièrement de sa région.
Entrevue terminé, on repart pour notre étape finale. Sentier et paysage de lacs et rivières à me couper le souffle. Les sentiers avec peu de courbe et des kilomètres et des kilomètres à circuler dans ces conditions pour ensuite arriver au Motel Alpin et voilà on se retrouve demain matin pour la prochaine étape.