Consultation sur les véhicules hors route – La pratique organisée de la motoneige : une force à protéger pour le Québec

Liste des hôteliers
La Fédération
des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ) dresse un bilan positif de
la consultation publique sur les véhicules hors route pilotée
par la ministre déléguée aux Transports, madame Julie Boulet,
et entend continuer de collaborer avec cette dernière de même qu’avec
le gouvernement du Québec. Les motoneigistes se sont fait entendre lors
de l’ensemble des consultations tenues dans 16 villes à travers la province.
La recherche d’un équilibre entre la qualité de vie des riverains
et la pratique libre et sécuritaire de la motoneige assureront la pérennité
de cette activité économique importante pour les régions
du Québec. La FCMQ est confiante que cette consultation, ainsi que les
actions gouvernementales qui en découleront, généreront
des pistes de solutions qui rallieront l’ensemble des Québécois.
Le gouvernement doit reconnaître davantage l’apport indispensable des
4 000 bénévoles qui assurent l’encadrement de la pratique notamment
par le développement, l’aménagement et l’entretien du réseau
de 33 700 km de sentiers. Dans son mémoire déposé aujourd’hui,
la FCMQ identifie sept défis qui interpellent l’ensemble des intervenants
de l’industrie et propose 27 recommandations.

Pérennité
du réseau de sentiers

Dans une
perspective de développement durable, les sentiers aménagés
et entretenus par des bénévoles, notamment ceux sur les terres
publiques, devraient être réservés exclusivement aux motoneigistes
durant la période hivernale. Une compensation financière devrait
être octroyée aux propriétaires fonciers cédant des
droits de passage. En somme, le bannissement systématique de la motoneige
dans les parcs nationaux, sur les chemins déjà existants qui sont
fermés l’hiver, devrait être chose du passé. Sinon, la FCMQ
demande au gouvernement de fournir des sentiers de contournement clés
en main. Les clubs membres de la FCMQ ne devraient pas avoir alors à
assumer seuls le coût des travaux requis suite à de nouvelles décisions
gouvernementales.

Support
aux bénévoles et sécurité

Actuellement,
les agents bénévoles qui assurent la surveillance des sentiers
de motoneige ont besoin de formation, de reconnaissance, de pouvoirs et de protection
pour accomplir efficacement leur travail, à tel point que certains préfèrent
souvent s’abstenir de patrouiller les sentiers. La Fédération
invite le gouvernement à se pencher sur cette question, en collaboration
avec la FCMQ et les autorités policières. Les agents de surveillance
devraient notamment être en mesure de délivrer directement des
contraventions aux contrevenants. De plus, la survie du bénévolat
passe par la résolution des problèmes de sous-financement de la
Fédération et de ses clubs. "Les retombées économiques
provenant des motoneigistes sont un apport majeur pour l’industrie touristique
québécoise. La pratique récréotouristique de la
motoneige au Québec représente pas moins de 720 millions $ par
année, dont 242 millions $ proviennent des touristes d’autres provinces
canadiennes, des Etats-Unis ou de l’Europe. Ce sont les régions hors
des grands centres qui profitent de ces retombées pendant une période
où l’activité économique connaît un ralentissement.
Les clubs de la FCMQ ne peuvent malheureusement pas en bénéficier
financièrement même si ce sont eux, grâce au travail des
4 000 bénévoles, qui assurent la survie de la pratique de la motoneige
au Québec. Nous souhaitons trouver un mécanisme qui permettrait
aux clubs de la Fédération d’obtenir de l’industrie touristique
une partie des retombées économiques issues de la pratique récréotouristique
de la motoneige", a affirmé Raymond Lefebvre, vice-président
et chef de la direction de la FCMQ. Afin de répondre à cette problématique,
la FCMQ recommande une augmentation de 10 $ sur le prix de la surcharge sur
l’immatriculation ainsi qu’une participation du gouvernement de l’ordre de 1
million $ par année pour les infrastructures et la relocalisation de
certains sentiers, et ce, dès la prochaine saison 2005-2006.

Cohabitation
harmonieuse

En ce qui
a trait aux relations entre les motoneigistes et les riverains, la Fédération
exprime son accord sur la règle des 30 mètres et sur une vitesse
de 30 km/h dans les sentiers situés à moins de 30 mètres
des résidences. En outre, la FCMQ recommande des amendes progressives
aux motoneigistes qui commettent des excès de vitesse et qui font du
bruit excessif. Une nouvelle norme devrait être appliquée pour
mieux mesurer le son des motoneiges. Des tables de concertation régionales,
comme cela s’est fait dans certaines régions, devraient voir le jour.

Par ses
interventions, la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec
travaille au développement et à la promotion de ce sport pratiqué
annuellement par près d’un million de Québécoises et de
Québécois. La Fédération regroupe 231 clubs représentant
plus de 100 000 membres. Grâce au support de 4 000 bénévoles,
les clubs affiliés à la Fédération gèrent
la vente des droits d’accès aux 33 700 kilomètres du réseau
québécois et veillent à l’entretien, à la signalisation,
à la sécurité et au développement de ce réseau.

Le mémoire
déposé par la FCMQ est disponible sur demande.

Renseignements:

Raymond
Lefebvre, (514) 252-3076

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