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De graves conséquences économiques

Première neige dans plusieurs régions du Québec
Une commission
parlementaire itinérante sera formée au printemps afin de rencontrer
tous les acteurs du conflit véhicules hors route et plaignants.

Suite à
l’annonce du passage de cette commission dans toutes les régions du Québec,
la Chambre de commerce et d’industries de L’Amiante ( CCIA) a pris la ferme
décision d’y participer. La CCIA veut faire connaître le point
de vue du secteur commercial implanté dans la région de L’Amiante,
vivant principalement de cette industrie. Les gens d’affaires et les commerçants
se sentant interpellés par le nouveau conflit qui sévit présentement
auront l’occasion de faire entendre leurs préoccupations et leurs craintes.

La vie économique
de la région serait durement touchée si jamais le projet de loi
se ferait plus serré. «Il est primordial que la commission itinérante
tienne compte des nombreux enjeux économiques qui sont en cause dans
le dossier des véhicules hors route. Plusieurs gens d’affaires de la
région dépendent de cette activité pour assurer la survie
de leur entreprise et nous pensons que la chambre de commerce est la mieux placée
pour entendre leur voix», de dire le président de la CCIA, Me François
Paradis.

Projet
de loi 90

Le ministère
des Transports réagissait dernièrement aux nombreuses plaintes
de citoyens, principalement domiciliés dans la région des Laurentides.
Le projet de loi 90, adopté le 16 décembre 2004, sanctionne les
heures de passages et les limites de vitesse à proximité des résidences
privées. Aussi, tout recours judiciaire contre les motoneigistes sera
suspendu jusqu’en date du mois de mai 2006, afin que les municipalités,
les commerçants et les résidents se plaignant du bruit puissent
trouver des solutions de rechange concernant les tracés de sentiers.

Un
terrain d’entente

Ne voulant pas s’opposer
aux raisons de ces plaintes, la CCIA croit cependant qu’un terrain d’entente
équitable serait possible entre les deux partis. D’une part, les citoyens
voulant vivre dans un environnement de qualité et d’autre part, tous
les citoyens qui pratiquent le sport de motoneige et qui en vivent, car il s’agit
d’une activité touristique dont les retombées économiques
se chiffrent dans l’ordre des milliards de dollars pour tout le Québec.

«Il convient parfaitement à la mission d’une Chambre de commerce
d’être de catalyseur des besoins et des intérêts des gens
d’affaires d’une localité ou d’une région. Loin d’être diamétralement
opposés, nous sommes convaincus que les besoins des citoyens se conjuguent
à ceux des commerçants et des adeptes de motoneige ou de VTT.
C’est en dialoguant que nous trouverons une solution équitable et acceptable
pour tous», de dire la présidente-directrice générale
de la Fédération des chambres de commerce du Québec, Françoise
Bertrand.

Des
pistes de solution

C’est pourquoi la
CCIA invite les gens d’affaires de la région impliqués dans ce
secteur des sports d’hiver à communiquer avec eux, afin de pouvoir présenter
à la commission parlementaire itinérante un portrait juste de
la situation. Des idées et avancement de solutions pourront y être
apportés.

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