La décision des membres de la Fédération de l’UPA du Centre-du-Québec d’interdire l’accès des motoneigistes et quadistes à leurs terres agricoles afin de faire pression sur le gouvernement du Québec pour qu’il retire son dernier plan de redressement relatif à la Financière agricole du Québec ne manque pas de causer de gros maux de tête au sein des organismes touristiques de cette région et de ceux voués à la promotion de ce loisir hivernal.
Le directeur général de l’Unité régionale de loisir et de sport du Centre-du-Québec (URLSCQ) et coordonnateur de la Table de concertation VHR (véhicules hors route), Michel Viens, a profité, hier, de la présence de la ministre du Tourisme à Bécancour, Nicole Ménard, pour l’interpeller publiquement sur cette question afin de la sensibiliser à la situation qui est vécue dans la région en regard de cette problématique.
D’abord interrogé par Le Nouvelliste en regard de cette situation, Mme Ménard s’est dite très préoccupée par le sujet.
La ministre a indiqué qu’elle travaillait de concert avec la Fédération des clubs de motoneige du Québec, le président de l’Association des motoneigistes du Québec et d’autres partenaires pour trouver des moyens afin que les adeptes de ce loisir hivernal puissent faire de la motoneige cet hiver.
Un de ces moyens vise à leur donner la possibilité d’emprunter des sentiers alternatifs. Selon ses chiffres, environ 60 % des sentiers de motoneige au Québec seraient accessibles cet hiver sans les sentiers alternatifs. Et avec les sentiers alternatifs, la ministre aimerait bien pouvoir hausser ce pourcentage à 80 %.
«Ça serait l’idéal», a-t-elle mentionné , avant d’ajouter qu’elle travaillait là-dessus.
Intervenant du fond de la salle à la fin de la conférence de presse, M. Viens a dit trouver intéressant que le gouvernement travaille à augmenter le pourcentage d’utilisation des sentiers de motoneige dans l’ensemble du Québec.