Si l’Estrie respectait à la lettre les exigences du ministère des Transports, il en coûterait de 24 à 44 millions $ pour aménager des sentiers permanents pour les motoneiges et les quads sur son territoire.
«Je ne sais pas comment qualifier la situation», a lancé le maire de Saint-Denis-de-Brompton, Claude Boucher, en commentant le rapport dont venaient de prendre connaissance les membres du conseil d’administration de la Conférence régionale des élus de l’Estrie (CRÉ), mercredi matin, au cours de leur rencontre mensuelle. M. Boucher préside la table de concertation estrienne sur les véhicules hors route.
En effet, les chiffres sont beaucoup plus élevés que prévus. Plus élevés également que la capacité de payer. Tout cela à cause de la spécificité estrienne. La grande majorité des terres appartiennent à des individus avec qui les clubs doivent négocier des droits de passage. Partout ailleurs, au Québec, une grande partie des terres est publique.
Pour le seul aménagement de ces sentiers qui quadrilleraient l’Estrie, il faudra dépenser 4 millions $, peut-on lire dans le rapport déposé, mercredi à la CRÉ.