Avec les conditions hivernales que nous connaissons depuis quelques années il n’est plus rare que dame nature nous envoie de la pluie ou du verglas au beau milieu de notre saison. Ceci rend nos sentiers moins sécuritaires par endroit. Bien que les crampons soient de plus en plus à la mode, d’autres produits alternatifs s’offrent à vous. En collaboration avec Camoplast, votre Magazine Web Motoneiges.ca a testé pour vous l’année dernière les chenilles pré-cramponnées. Pour ma part la chenille que j’ai testée était l’Ice Ripper XT qui était installée sur un MX Z adrénaline 2008.
Ce que l’on cherche
Lorsque l’on remplace une chenille non pas par usure mais par choix nous avons certaines exigences. Le poids est un facteur majeur qui influe grandement la performance. La friction en demeure un tout aussi importante car plus la chenille est difficile à faire tourner plus elle nécessite de puissance. Celle-ci est nettement diminuée lorsque tous les espacements sont ouverts et possède des guides en métal. Certaines chenilles de série sont fréquemment fermées un espace sur trois. La surface de contact entre le caoutchouc et les glissières cause une friction accrue et chauffe plus vite en absence de neige entre les deux surfaces.
La vibration est aussi un critère de sélection. Plus le caoutchouc est rigide plus la chenille sera bruyante et le niveau de vibration sera aussi plus élevé sur une surface dure. Le point qui selon moi est le plus important est la traction. Celle-ci est déterminée par le profil (hauteur des nervures) et l’emprunte de la chenille. Ceci explique pourquoi parfois deux chenilles de même profil n’obtiennent pas les mêmes résultats. Cependant chacune est conçue dans un but bien précis. Une chenille lourde à haut profile limitera la vitesse de pointe.