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Gaspésie-Les Îles : la question des droits de passage des motoneigistes gagne la région

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La décision de ville de Saguenay, qui paiera désormais les agriculteurs pour permettre aux motoneigistes de passer sur leurs terres, ne fera pas boule de neige dans la région, croit l’Union des producteurs agricoles de la Gaspésie (UPA).

La ville de Saguenay versera 900 $ du kilomètre aux propriétaires de terres, pour permettre le passage des motoneiges cet hiver. L’UPA de la Gaspésie n’incitera pas ses membres à revendiquer un règlement similaire, puisqu’elle craint que ces droits de passage deviennent permanents.

On a toujours été contre le fait que ce soit des sentiers permanents. Ce qu’on dit aux producteurs, c’est de faire attention avant de signer quelque chose de permanent.

Éric Dubé ne s’oppose toutefois pas à ce qu’un producteur autorise le passage des motoneigistes de façon temporaire, que ce soit avec ou sans dédommagement.

En Gaspésie, les agriculteurs miseront d’ailleurs sur des ententes gré à gré. Il n’est pas question de bloquer les sentiers cet hiver pour forcer à nouveau la négociation, comme l’an passé. « On s’est engagé à pas remployer ce moyen de pression », confirme Éric Dubé.

Pour sa part, le directeur général de l’Unité régionale de loisir et de sport Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine se demande qui paierait la note, si un tel règlement était adopté. La ville de Saguenay, par exemple, versera 600 000 $ sur 3 ans, ce qui est impensable, selon lui, en Gaspésie. La facture serait trop salée.

Au Bas-Saint-Laurent, la ville de Rimouski n’envisage pas non plus d’imiter la Ville de Saguenay. La municipalité a plutôt entrepris des démarches avec une série de partenaires pour faciliter l’accès aux hôtels, aux restaurants et aux stations-service de la ville. L’Union des producteurs agricoles, les clubs de motoneigistes et d’utilisateurs de véhicules tout-terrain, le ministère des Transports et quelques commerçants font, entre autres, partie de ce comité de travail.

Par ailleurs, un investissement d’un demi-million permettra de baliser un sentier adéquat d’ici 2013. « On a développé un tracé, en collaboration avec les agricultures et les gens qui longent ce sentier, indique le marie de Rimouski, Éric Forest. À la satisfaction d’un peu tout le monde, on a réussi à définir un tracé qui permettait d’avoir une solution gagnante-gagnante. »

L’Union des municipalités du Québec n’entend pas établir une ligne directrice dans ce dossier.

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