Comme de nombreux petits garçons, le Tingwickois Michael Ouellette a toujours été attiré par les véhicules sportifs motorisés. Que ce soit sur un motocross, un VTT ou une motoneige, le plaisir qu’il obtient lorsqu’il se retrouve sur le fil de départ d’une course demeure toujours bien présent. Au volant de sa motoneige BRP Ski-Doo, Michael a réussi à conclure sa saison de snocross au deuxième rang du championnat provincial Semi-Pro.
Le jeune homme, maintenant âgé de 27 ans, n’en est donc pas à ses premières armes en course. En effet, en 2009, il a remporté le Championnat provincial du circuit Courses VTT et en 2008, il a terminé deuxième au Championnat canadien de la Canadian Motosport Racing Corp (CMRC) .
« J’avais pas mal atteint les buts que je m’étais fixé dans ce sport. En plus, étant agriculteur sur la ferme familiale (Ferme Rollère), ça devenait de plus en plus difficile de m’absenter de la ferme pendant l’été. C’est pour cette raison que je me suis tourné vers la course de motoneige », indique-t-il.
Michael Ouelette et sa conjointe Joannie Daigle
Le coureur fait donc son entrée dans le monde du snocross en faisant partie de l’Association super compétition motorisée X (SCMX), lors de la saison 2010-2011.
Dans le domaine des courses de motoneige, le snocross a pris beaucoup d’ampleur au cours des 15 dernières années. Ce sport très spectaculaire compte de plus en plus d’adeptes. Il met en piste des conducteurs émérites qui réussissent à compléter des parcours remplient de bosses et de sauts, et ce, à haute vitesse. Pour faire du snocross, la bonne forme physique est de mise et il faut une très grande force pour garder le contrôle de son bolide.
« J’aime courser, c’est sûr, mais j’aime aussi tout les préparatifs qu’il faut faire avant une course », dit-il.
Dès sa première année de compétition dans cette discipline, Michael a réussi à se démarquer en remportant non seulement le championnat Sport Stock, mais en obtenant le titre de recrue de l’année. Le terme « Stock » indique que les motoneiges ne peuvent être modifiées afin d’être plus puissantes.
La saison suivante, en 2011-2012, le coureur a terminé au troisième rang de la catégorie Semi-Pro, une catégorie plus exigeante que celle de l’année précédente. Il a une fois de plus remporté le titre de recrue de l’année.
Hiver 2012-2013
Quand il a débuté sa saison l’hiver dernier, Michael n’avait qu’un seul but et c’était de remporter le championnat dans la classe Semi-Pro.
« Malheureusement, près avoir été victime d’une vilaine chute lors de ma première course à Shipshaw au Saguenay, je ne fus pas en mesure de participer à la course de Louiseville », dit-il.
Lors de son retour à la compétition au Grand Prix de Valcourt, il a mieux fait que tous les autres Québécois, en étant le seul à se qualifier pour les finales. Dans la catégorie Semi-Pro, il a terminé au huitième rang contre les Ontariens et Américains.
Lors de son départ à La doré au Saguenay, il a terminé en deuxième place. À Roberval et à Saint-Jean-de-Matha, Michael a gagné les deux courses dans sa catégorie. C’est aussi à Saint-Jean-de-Matha qu’il a décidé de courir dans la catégorie Pro, et ce, à la demande des officiels de la SCMX.
Il a alors surpris tout le monde en terminant en quatrième position lors d’une finale et au cinquième rang dans l’autre finale. « Malgré une chute en début d’année et le fait que j’ai dû manquer une course, j’ai conclu la saison au deuxième rang du Championnat provincial Semi-Pro. Les autres coureurs m’ont aussi reconnu comment étant le plus gentilhomme lors des courses », indique-t-il.
Savoir allier travail et passion
Afin d’arriver à ses compétitions dans une forme exceptionnelle, Michael doit planifier correctement son temps entre ses entraînements et son travail sur la ferme. « Les moments où je peux me pratiquer sur ma motoneige et m’entraîner physiquement sont plutôt limités », avoue-t-il. Malgré ça, grâce à sa persévérance et à sa passion pour la course, « j’arrive à atteindre mes buts. »
L’hiver, la semaine type de Michael est très bien remplie. Les lundis servent à remplacer les pièces défectueuses et à préparer la machine en vue de la prochaine compétition. Les mardis et mercredis servent à l’entraînement et à la pratique, les jeudis pour finaliser les préparatifs et les ajustements et le vendredi est réservé aux pratiques qui se tiennent directement sur le lieu des compétitions du week-end à venir.
Michael peut toujours compter sur l’aide et le support de sa conjointe, Joannie Daigle, qui est aussi une passionnée de snocross.
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