L’action se poursuivra sur les terres du CRIFA pour la seconde tranche du Défi Extrême de Coaticook, le samedi 19 mars.
Les motoneiges demeureront le centre d’attraction avec la dernière étape du circuit provincial du Championnat Camoplast de sno-cross. Patrick Brodeur, un pilote de Coaticook (voir autre texte) sera notamment à la ligne de départ, tout comme une soixantaine de pilotes en provenance du Québec, de l’Ontario et des États-Unis.
L’un des organisateurs, Dominic Arsenault, promet des courses enlevantes et spectaculaires, peu importe la catégorie. «On a un superbe parcours qui permettra aux coureurs de sauter parfois jusqu’à 100 et 120 pieds dans les airs», invite-t-il avec enthousiasme. Trois des meilleurs pilotes québécois, qui dominent le circuit de sno-cross, Dave Allard, Dave Asselin et Dany Poirier, ont confirmé leur présence. S’ajoutent des pilotes de la région comme Michaël Favreau, Steve Routhier, Jean-Philippe Lamy et Dominic Arsenault. Les enfants Sandrine Arsenault (6 ans), Samuel Arsenault (5 ans) et Éloi Cyr (6 ans) seront aussi de la course, tout comme quelques femmes de la MRC de Coaticook qui ont accepté de relever le défi de courir en motoneige. Une première, selon les organisateurs.
Les activités débutent vers midi et se poursuivront jusqu’à 21 h. Des finales sont prévues à partir de 18 h, tandis que la formation sherbrookoise Sexy Heads Band interprétera les grands classiques du rock sous le chapiteau en fin de soirée. Le coût d’entrée est de 10 $.
Dominic Arsenault dresse un bilan positif au terme du premier week-end d’activités. Près de 1200 personnes ont assisté aux courses d’accélération ou celles mettant en vedette des bolides antiques. Les courses dites «vintage» ont réuni une vingtaine de coureurs. Les épreuves ont été appréciées de la foule, surtout grâce au sens de l’humour de l’animateur Paul Belleville. Les courses d’accélération ont été très spectaculaires, mais un malheureux problème d’allumage a provoqué le retrait du bolide numéro un de l’Équipe G-Force.
Les 53 inscriptions des accélérations représentent une légère baisse, comparativement à l’an dernier, mais le calibre demeure très relevé, aux dires de M. Arsenault.
