La deuxième randonnée Découverte des Chic-Chocs à motoneige tenue samedi dernier entre Mont-Saint-Pierre et le Gîte du Mont-Albert, à l’initiative de la SADC Gaspé-Nord, est une fois de plus concluante et surtout emballante pour les participants.
Une centaine de motoneigistes de partout en Gaspésie ont participé samedi dernier à la randonnée entre Mont-Saint-Pierre et le Gîte du Mont-Albert. (photo Pierre Morel)
« L’objectif de cette activité est de favoriser le plaisir et la concertation », précise le directeur général de la SADC Gaspé-Nord, Richard Martin.
Il indique qu’en plus d’amasser des fonds pour le développer le circuit Chic-Chocs–Forillon, l’expérience se veut un moyen de consolider l’industrie de la motoneige à la grandeur de la Gaspésie et d’envisager la possibilité d’offrir de nouvelles destinations, dont peut-être celle du Gîte du Mont-Albert.
En raison de la réglementation très sévère qui s’applique quant à la circulation dans les parcs nationaux ainsi que sur les réserves, Richard Marin estime toutefois que la concertation de tous les acteurs sera essentielle et qu’un tel projet doit se réaliser uniquement dans une optique de développement durable.
Charmé par la qualité des sentiers, l’administrateur de la Fédération des clubs de motoneige pour la Gaspésie, Jacques Arbour, est conscient du potentiel qu’offrirait une route qui donnerait accès aux installations du Mont-Albert. Il admet cependant qu’un tel projet ne pourrait se réaliser sans un accord préalable de tous les intervenants. À son avis, la formule d’une randonnée annuelle demeure intéressante.
« Il ne faut pas croire que les motoneigistes peuvent venir au Mont-Albert. L’événement d’aujourd’hui est unique, encadré et organisé et qui ne peut pas se répéter », précise le directeur du Gîte du Mont-Albert, David Dubreuil, en soulignant que tout mis en œuvre cette année encore pour mener à bien cette expérience.
David Dubreuil soutient qu’il faudra certainement faire preuve de beaucoup de patience et d’un effort de concertation sans précédent avant d’ouvrir une voie d’accès aux motoneigistes en raison de la législation qui limite la circulation dans les parcs nationaux.
Plus d’une centaine de participants ont pris part à cette randonnée et ils sont unanimes à vanter la qualité des sentiers et la beauté des panoramas observés tout au long des quelque 80 kilomètres du parcours.