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ToggleLe litige opposant M2A groupe immobilier à Produits forestiers Résolu, et par extension la Ville d'Amos, a des répercussions directes sur les motoneigistes de la région, voire du Québec.
En guise de moyen de pression, Michel Richard refuse que le sentier de motoneige passe sur son terrain. Ce qui cause bien des maux de tête au Club, puisqu'il s'agit à peu près du seul endroit où peut passer ce tronçon de 860 pieds de la Transcanadienne.
Photo à titre indicatif
«C'est un grave problème. La Transcanadienne est bloquée pour l'hiver, parce que nous n'avons pas vraiment d'autres alternatives. Ce sentier permet de relier Amos aux autres villes de la région. Il y en a qui font le tour en randonnée durant une fin de semaine; ils ne pourront pas cet hiver. Il nous faut sa permission pour passer. On fait toujours signer un droit de passage aux propriétaires», déplore André Malenfant, président du Club de motoneige d'Amos.
Pas l'intention de reculer
Michel Richard avait refusé l'hiver dernier que les motoneiges passent sur son terrain. Mais après des discussions avec la Ville, il était revenu sur sa décision dans l'espoir de régler une fois pour toutes son dossier. Cette fois-ci, il n'a pas l'intention de reculer.
«Je m'étais entendu avec la Ville d'Amos sur un possible règlement avant les Fêtes, mais le conseil municipal a refusé en janvier 2016. Cette année, je refuse formellement que le sentier de motoneige passe sur le terrain. Je veux que la Ville prenne ses responsabilités et négocie de bonne foi. Je veux que les gens sachent qu'elle n'a pas été correcte, qu'elle n'accepte pas ses torts et que ça va leur coûter une fortune en frais d'avocats», affirme le président de M2A groupe immobilier.
Tentative infructueuse
À la Ville, on nie être parvenu à une entente quelconque avec M. Richard l'an dernier, mais on reconnaît qu'il y a eu des discussions entre le directeur général Guy Nolet, le maire Sébastien D'Astous et le promoteur dans le but de régler le litige impliquant le Club de motoneige l'an dernier.
«On a agi un peu comme des médiateurs afin d'essayer de trouver une solution pour le sentier de motoneige, mais on n'a pas réussi. Nous avons négocié de bonne foi. On est juste parvenu à acheter la paix pour la dernière saison. Les actions de M. Richard sont sans doute légitimes, mais c'est désolant parce qu'il pénalise des gens qui n'ont absolument rien à voir dans ce conflit. C'est malheureux, mais la Ville ne peut pas faire payer ses citoyens pour régler un problème, surtout quand on estime qu'on n'est pas en cause. Ce n'est pas un dossier facile, mais on aimerait bien qu'il se règle à la satisfaction de tous», assure le maire Sébastien D'Astous.