Québec n’est prêt qu’à des aménagements concernant le projet de la Financière agricole de retrancher 25 % des producteurs les moins performants du calcul des coûts de production de l’assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA).
«Il n’y a pas de négociations mais des discussions pour voir ce qu’on peut faire dans les paramètres actuels de l’enveloppe budgétaire de 630 millions $ et du 25%. L’objectif demeure toujours le même», a affirmé Sylvain Bourassa, attaché de presse du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), Laurent Lessard.
Lors de son passage dans la circonscription de Kamouraska-Témiscouata, le premier ministre Jean Charest avait demandé de voir ce qui était possible de faire dans ce dossier alors qu’il était entouré de producteurs agricoles mécontents venus l’accueillir à Cabano. Une autre manifestation des producteurs agricoles avait aussi eu lieu lors de sa visite à Saint-Pascal-de-Kamouraska.
«Il s’agit toujours d’enlever du calcul des prestations 25 % des fermes les moins performantes. L’impact sur une ferme est d’environ 3 %. Déjà, nous avons annoncé 100 millions $ pour aider pour ceux qui vont avoir plus de difficulté. On regarde les solutions pour amoindrir les façons de rencontrer cet objectif-là, pour certains aménagements.»
S’il y avait consensus, les sentiers de motoneiges qui passent sur des terres agricoles de propriété privée pourraient rouvrir. Auparavant, les élections complémentaires dans Kamouraska-Témiscouata auront eu lieu lundi et le congrès provincial de l’UPA à Québec à compter du mardi 30 novembre où le ministre Laurent Lessard doit prononcer un discours.