Une entente est imminente entre le Club de motoneigistes du Lac-Saint-Jean, la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ) et les propriétaires de la halte de l'Étape pour permettre la reconstruction du relais de motoneiges dans le secteur du mont Apica, dans la réserve faunique des Laurentides.
La semaine dernière, les motoneigistes dénonçaient une clause d'exclusivité accordée par la SEPAQ aux propriétaires de l'Étape. L'entente de 50 ans leur accordait les droits exclusifs dans la réserve faunique des Laurentides pour l'exploitation d'un restaurant, d'un dépanneur et d'un poste d'essence.
Les trois parties ont négocié pendant près de trois heures, lundi matin, afin de trouver un compromis.
« Les points en litige ont été résolus, indique le porte-parole du Club de motoneigistes du Lac-Saint-Jean, Daniel Perron. Je ne veux pas me prononcer pour les autres partenaires, mais je pense qu'on va avoir un relais de motoneiges au mont Apica bientôt, très bientôt. »
La rencontre a permis de rassurer les concessionnaires de l'Étape, qui ont obtenu la garantie que le relais de motoneige ne deviendra pas une seconde halte routière dans la réserve faunique des Laurentides.
« On ne voulait pas empêcher le Club de motoneiges de bénéficier de montants d'argent importants pour pouvoir rajeunir le relais, indique l'un des actionnaires de l'Étape, Pierre Doré. Mais ce qu'on ne voulait pas, c'était que ça devienne une étape, une halte routière où on aurait eu une concurrence, alors qu'on a une clause d'exclusivité pour l'opération des installations de restaurant et d'essence. »
« Le relais de motoneige n'est pas une halte routière, assure M. Perron. Les automobilistes ne pourront pas y aller. C'est complètement différent. »
Le Club de motoneigistes du Lac-Saint-Jean a obtenu une aide financière d'un demi-million de dollars d'Ottawa pour rénover le relais du mont Apica.
