Les clubs de motoneige de l’Abitibi-Témiscamingue recommandent à leurs membres de s’en tenir aux sentiers balisés.
À l’aube de l’ouverture de la saison, ils lancent un appel à la prudence. Samedi dernier, un homme de 65 ans a perdu la vie dans un sentier non balisé de Bellechasse, dans la région de Chaudière-Appalaches.
« Les gens sont extrêmement pressés de faire de la motoneige », fait remarquer l’administrateur régional de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec, Roger Lévesque. « Tant que les sentiers ne sont pas prêts, c’est extrêmement dangereux, et comme c’est là, on a à peine commencé les sentiers, on n’est pas passés partout et on ne s’est pas assurés que les plans d’eau étaient gelés partout », ajoute-t-il.
Un nombre croissant de motoneigistes pratiquent leur activité en dehors des sentiers. Le président du Club de motoneige de Val-d’Or, Michel Gervais, trouve que les adeptes prennent de plus en plus de risques.
Plusieurs montrent également du doigt les motoneiges, qui sont de plus en plus performantes. Le risque appartient toutefois au conducteur, et non à la machine, selon le directeur et propriétaire de Dimension Sport de La Sarre, Daniel Massicotte : « Maintenant, on est rendus avec des machines qui roulent à 100 m/h, mais ces machines sont quand même conçues pour ça. »
Selon les clubs de motoneigistes, attendre que les sentiers balisés soient officiellement ouverts reste la façon la plus sécuritaire de pratiquer cette activité.