Stéphane Lévesque travaille depuis 19 ans comme patrouilleur dans les sentiers pour la Sûreté du Québec. Au quotidien, il accompagne des policiers formés dans chaque secteur, veillant à ce que tous les sentiers de la Mauricie et du Centre-du-Québec (MCQ) soient sécuritaires pour les utilisateurs.
«Je fais du coaching tout en patrouillant, explique M. Lévesque. Mon rôle est de remettre les pendules à l'heure au niveau des réglementations, de répondre aux interrogations des policiers concernant différentes situations qu'ils ont vécues, m'assurer que les techniques de conduites sont toujours appliquées, etc.»
En plus des délits constatés, la signalisation non adéquate engendre parfois certaines confusions dans les pistes, autant pour les motoneigistes que les quadistes. Le rôle de la SQ est également de supporter les clubs de motoneige qui tentent de remédier à la situation.
«Même si un sentier reste un sentier, chaque territoire a sa dynamique, note M. Lévesque. Par exemple, à La Tuque, ce sont des territoires immenses, il n'y a pas beaucoup de résidences, les relais sont plus éloignés. Dans Mékinac, en plus des sentiers plus urbains, il faut aller patrouiller dans les zecs Chapeau de Paille et Gros Brochet. Chaque secteur a sa réalité.»
Des bénévoles aussi en piste
En collaboration avec les policiers, des bénévoles travaillent également au bon déroulement de la saison de motoneige. Ces bénévoles, appelés agents de surveillance de sentiers (ASS), appartiennent au club de motoneige du secteur. Depuis quelques années, on retrouve aussi sur les pistes une escouade provinciale de bénévoles de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec, qui se promène à travers la province. Des problématiques propres à chaque territoire sont d'ailleurs dénotées. Pour le club de motoneige du comté de Champlain, qui dessert une partie de Mékinac et des Chenaux, l'une des problématiques rencontrées est reliée aux motoneiges bruyantes (silencieux modifié). En effet, comme plusieurs de ses sentiers passent près de zones résidentielles, les droits de passages sont menacés d'être retirés lorsque des motoneiges circulent bruyamment à différentes heures près des maisons et causent des plaintes. Question de respect, les bénévoles du club rappellent aux motoneigistes d'être vigilants à l'approche de zones résidentielles! «En partenariat avec les patrouilleurs de sentier, on tente d'être le plus présent possible, de jour comme de nuit, mentionne pour sa part le porte-parole de la SQ, Hugo Fournier. On veut garder le bilan de collisions le plus bas possible et s'assurer de conserver le bilan de décès à zéro, comme c'est le cas présentement. Ces semaines-ci, les conditions sont belles, donc il y a beaucoup de circulation dans les sentiers. On veut donc s'assurer d'avoir une belle fin de saison!»