Une année révolutionnaire pour Arctic Cat et une année de transition pour les trois autres manufacturiers : voilà comment il est possible de résumer le Snoshow, l’événement annuel où les manufacturiers présentent leurs modèles pour la prochaine saison.
En compagnie du photographe Steve Sirois et de trois autres membres de son équipe, Marc Thibeault, du Magazine Motoneiges.ca, qui s’est rendu à West Yellowstone, au Montana, du 2 au 9 mars, a bien voulu partager avec nous son expérience.
Il est évident qu’il était impossible de présenter ici tous les détails des 50 motoneiges qui ont été essayées. C’est pourquoi nous avons demandé à ce dernier de nous présenter les faits saillants.
La révolution Arctic Cat
« Nul doute que c’est ce manufacturier qui a dominé les essais en termes de nouveautés pour la prochaine saison, d’expliquer l’expert. Il arrive sur le marché avec une gamme de motoneiges entièrement changées. Il y a un nouveau châssis, un nouveau design, une nouvelle suspension avant, un nouveau système d’entraînement et une présentation visuelle complètement nouvelle. Vraiment, tout est changé. Personnellement, j’ai constaté que le modèle qui sera le mieux pour les amateurs du Québec, ou qui sera à surveiller du moins, c’est le XF800 LXR, une motoneige hybride avec une chenille de 141 pouces et une combinaison idéale entre le moteur et le châssis, sans oublier la suspension. Personnellement, je crois que c’est le modèle le mieux équilibré dans les circonstances. »
Arctic Cat a choisi d’être audacieux en présentant ainsi une gamme entièrement changée, avec des motoneiges plus légères.
BRP opte pour le confort et le hors-piste
Du côté de BRP, manufacturier des modèles Ski-Doo, les changements touchent principalement une nouvelle suspension.
« De ce côté, on a choisi de mettre l’emphase sur la nouvelle suspension Air Motion, une suspension qui travaille du début à la fin de sa course alors que, dans la majorité des cas, les suspensions vont travailler seulement 60 % du temps. Elle est très efficace dans les bosses, et je dois avouer que, même si c’est un produit nouveau à sa première année d’existence, on peut le considérer comme un produit très bien établi. Un point important à souligner, c’est que, pour un ajout de 400 $, un amateur peut obtenir l’ajustement dans les marchepieds au lieu d’avoir à se rendre sous la motoneige pour ajuster sa suspension », d’expliquer le spécialiste.
Un autre élément à souligner, c’est l’arrivée du nouveau modèle Scandik avec une chenille de 24 pouces. « C’est de loin la combinaison idéale pour les gens qui veulent faire du hors-piste ou se rendre au chalet. Avec son moteur 600 ETEC, cette motoneige offre des performances de premier plan dans son domaine, et son poids, diminué de 67 livres, la rend plus malléable que bien d’autres modèles de sa catégorie. »
Polaris assure une motoneige fiable
« Il y a eu beaucoup de travail de fait chez Polaris pour peaufiner, raffiner les modèles déjà existants, de dire Thibeault. On a aussi étendu le principe de la suspension Pro-Ride, cette fois en version d’une chenille de 136 pouces sur différents modèles déjà reconnus pour leur confort en sentiers. Cette nouvelle génération de motoneiges, qui sont plus faciles à manœuvrer et à contrôler dans les courbes, saura sûrement plaire aux Québécois, notamment le modèle Adventure, qui a vraiment été conçu pour le Québec. »
Yamaha garde la même ligne
Le manufacturier japonais n’a rien brisé cette année. « Yamaha a choisi de travailler à équiper plus de modèles avec la direction assistée qui se retrouve dans certaines versions comme le Touring, qui, à mon avis, est sans aucun doute la motoneige qui en a le plus besoin. Également, ils ont lancé un kit de turbo qui pourra s’ajouter aux moteurs de certains modèles, augmentant ainsi de beaucoup les performances. Vraiment, le moteur tire de plus en plus fort. »