Malgré certains hivers peu enneigés, la pratique de la motoneige demeure stable. Le quad hivernal, lui, gagne du terrain. Ces jours-ci, le directeur général de la Fédération des clubs de motoneigistes, Raymond Lefebvre, se croise les doigts. Il espère une bonne saison. Elle débuterait avant Noël pour se prolonger jusqu’à la mi-mars.
D’année en année, le nombre de motoneigistes demeure stable. Les précipitations de neige ont par contre une influence sur la fréquentation des pistes.
La motoneige peut compter sur un réseau de sentiers de 31 500 km dans la province. «Ils sont tous interreliés, ce qui n’est pas encore le cas du côté du quad», note M. Lefebvre.
Le quad, lui, gagne du terrain. Les sentiers totalisent 23 000 km, dont la moitié est praticable l’hiver. «La vente de véhicules est à la hausse de 10 % par année. L’été, les gens utilisent leur quad au chalet. L’hiver, ils voyagent davantage d’une région à l’autre», note Danny Gagnon, directeur général de la Fédération québécoise des clubs de quad.
Un sentier semi-permanent de quelque 10 000 k devrait être achevé en 2009 à la grandeur du Québec, rappelle M. Gagnon. Une façon de stabiliser le réseau. Il permettra de traverser une partie de la province.
La popularité de la motoneige, aussi bien que celle du quad, varie d’une région à l’autre. En Outaouais, la motoneige domine. Il y a toutefois une volonté de développer davantage le marché du quad, qui est en effervescence.
Du côté du Centre-du-Québec, c’est le quad qui tient le haut du pavé. Le nombre de kilomètres réservés aux quadistes dépasse celui destiné aux motoneigistes: 1250 km contre 1000. «Ça s’explique par le fait que nous recevons un peu moins de neige qu’ailleurs», dit Céline Rousseau, directrice du marketing à Tourisme Centre-du-Québec.