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Motoneigistes, cyclistes et quadistes cherchent une solution

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Motoneigistes, cyclistes et quadistes cherchent une solution

Les quadistes, les motoneigistes et les cyclistes ont enterré la hache de guerre le temps d’une soirée afin de rechercher des solutions pour remplacer l’ancien pont ferroviaire d’Inkerman, qui a été ravagé par les flammes.
Les voitures débordaient du stationnement et les sièges libres étaient rares à la Salle communautaire d’Inkerman, dimanche soir. L’ambiance était résolument à la recherche de solutions.
«S’il n’y a pas de connexions pour les motoneiges cet hiver, ça va faire mal», a lancé le président de la Fédération des VTT du Nouveau-Brunswick, Roger Daigle.
Les organismes sont inquiets de la disparition du petit pont utilisé par leurs membres. Il s’agit d’un lien vital qui relie le Nord au Sud de la Péninsule pour ceux qui utilisent les sentiers.
Le ministre de l’Environnement et des Gouvernements locaux, Serge Rousselle, était également assis à l’avant de la salle, entouré par les représentants des groupes de VTT, de motoneigistes et de cyclistes.
Les représentants des trois groupes ont rappelé que des commerces dépendent de ce lien. Le vieux pont de bois était également important pour le tourisme.

Pression pour d’autres trajets 

Un comité a été mis sur pied afin de proposer des solutions au gouvernement. Pour l’instant, les représentants veulent faire pression pour qu’un nouveau trajet temporaire soit autorisé.

«Il faudra utiliser des rues, c’est la solution qui presse le plus et qui pourrait s’appliquer dans les prochaines semaines», affirme Jacques Ouellette, le coordonnateur du développement à la Fédération des VTT du Nouveau-Brunswick.

Les VTT aimeraient entre autres pouvoir utiliser le pont de la route 113, mais il faut l’autorisation du gouvernement au moyen d’une Permission d’utilisation de route (PUR). Et ce processus peut prendre du temps, soutient le coordonnateur. M. Ouellet réclame donc que leur dossier soit traité en priorité par le gouvernement une fois qu’il sera expédié. Mais à moyens de transport différents, solutions différentes. Puisque les motoneigistes, eux, ne peuvent pas circuler sur les routes, une solution différente de la première est donc proposée.

«Il y a peut-être d’autres façons, comme de passer sur la glace, mais il y a un danger», prévient Wesley Stewart, du club de motoneige de la Péninsule acadienne.

Le trajet pourrait donc conduire les motoneigistes plus loin que l’emplacement du pont qui a brûlé. M. Stewart prévient qu’il est également possible qu’il existe des défis avec la surfaceuse. Du côté des cyclistes, on comptait sur l’ancien pont ferroviaire pour relier des kilomètres de sentiers prévus dans la Péninsule acadienne.

Option ouverte pour un nouveau pont 

Dans l’immédiat, l’attention est surtout tournée vers la création de trajets alternatifs. Après la rencontre, le ministre Serge Rousselle a indiqué aux représentants des médias qu’il allait passer quelques coups de téléphone dès lundi matin.

«On nous dit qu’un PUR sera envoyé. Nous il faut recevoir la demande et l’analyser. On nous demande de le faire le plus rapidement possible. Donc je vais devoir regarder la procédure et voir ce qui peut être fait pour accommoder le plus possible», a-t-il dit.

Mais ce n’est pas demain qu’un nouveau pont sera construit. Le ministre ne ferme pas la porte, mais refuse de s’engager plus loin.

«La première étape est en train d’être évaluée. On doit regarder avec les ingénieurs si les piliers du pont peuvent être conservés, pour se garder l’option de construire», précise Serge Rousselle.

C’est notamment pour cette raison que le nettoyage des débris du pont prend du temps.De leur côté, les groupes font signer une pétition pour réclamer un nouveau pont. Une campagne de financement a également été lancée sur le site GoFundMe et une chasse à l’as a également été évoquée.

 

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