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Pour ou contre la motoneige dans les parcs; l’éclairage de l’expérience américaine

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Les biologistes du Service de la Chasse et de la pêche du Wyoming, soutiennent les activités de motoneige. 
En décembre 2001 M. Stetler, biologiste de la faune, a annoncé que des études entreprises dans les parcs nationaux de Yellowstone et Grand Teton au Wyoming ont démontré que la règlementation des activités de motoneige  dans les parcs a réduit les effets nocifs sur la faune. La gestion rigoureuse de la motoneige dans les parcs a permis la poursuite de l'activité sans qu'il n'y ait pratiquement aucun effet nuisible. 
 
M. Stetler a été appuyé dans sa position par John Keck, directeur du Service des Parcs et des Ressources culturelles du Wyoming. M. Keck a déclaré que leur philosophie est différente de certaines personnes du Service des Parcs nationaux et de plusieurs groupes environnementaux de conservation qui adoptent une approche de «musée sous cloche de verre» pour le parc Yellowstone dans un effort de contrôler l'accès au parc dans le but que sa gestion satisfasse leur propre système de valeur élitiste. 
 
 
M. Keck est d'accord avec les motoneigistes en affirmant que les parcs doivent gérer tous les types d'utilisateurs du parc de sorte que nous ne perdions pas de ressources importantes. 
En conclusion, le directeur du bureau de Tourisme du Wyoming, Lori Green se joint à MM. Keck et Stetler en annonçant que les motoneigistes et la faune peuvent très bien coexister, et le font depuis plusieurs années déjà. 
 
La Loi du double mandat biologique 
Le Service des parcs nationaux des États-Unis fait face à un double mandat en gérant les parcs nationaux. On exige du service des parcs de conserver les ressources et de favoriser l'utilisation pour le plaisir des visiteurs. L'Acte biologique, passé en 1916, impose ce double mandat en confiant au service des parcs le pouvoir discrétionnaire d'appliquer ce mandat de façon équilibrée. Puisque la Loi n'indique pas comment réaliser cet équilibre de conservation et d'utilisation, la Loi donne une large latitude au service des parcs pour gérer ce double mandat. Cette latitude est d'autant plus grande que la Loi ne donne pas de préséance à l'un ou l'autre des mandats. Par conséquent, la Loi biologique ne rend pas le mandat de conservation plus important que tout autre mode de gestion. 
 
Amanda Hardy, de l'université de l'État du Montana, a soutenu en 2002 une thèse qui a conclu que « les activités récréatives d'hiver au parc national de Yellowstone cohabitent avec les bisons et les wapitis, sans causer de déclin dans le niveau des populations et que celles-ci ont gardé l'utilisation de leur ravage d'hiver, en dépit de l'augmentation de la fréquentation des visiteurs en hiver. » 
 
La conclusion de la thèse de Mme Hardy a aidé le Service des parcs à reconnaître que « les rapports de recherche ne démontrent aucune évidence que les activités intenses de motoneige affectent défavorablement les populations d'ongulés dans les parcs nationaux des États-Unis. » 
 
Études dans le parc national de Yellowstone 
Une étude de service de parc national dans Yellowstone (White 2006) a conclu que les perturbations dues aux activités humaines n'ont pas semblé être le principal facteur influençant la distribution ou les mouvements des espèces fauniques étudiées ; il n'y a aucune évidence démontrant que l'utilisation des motoneiges au cours des 35 dernières années n'ait compromis la dynamique démographique des populations d'Aigles à tête blanche, de Bisons, de Wapitis ou des Cygnes trompettes.' 
 
Une étude précédente entreprise par le service des parcs de Yellowstone (White 2005) a conclu sur les observations suivantes :
 
  • les réactions au passage des motoneiges des espèces fauniques mentionnées plus avant étaient relativement peu fréquentes, de courtes durées alors que leurs intensités étaient de mineure à modérée; 
  • les cervidés se sont habitués à la récréation motorisée ; 
  • il n'y a eu aucune évidence d'effets négatifs sur le nombre de cervidés en présence de motoneiges parce que l'abondance des individus a augmenté ou est demeurée relativement stable pendant les trois décennies de récréation motorisée avant la réintroduction des loups en 1998. 
 
Ainsi, nous constatons que le débat concernant les effets néfastes de la motoneige sur la faune est en grande partie une question d'ordre social et non de gestion de la faune. 
 
Lors d'enquêtes faites en bordure de sentiers celles-ci ont analysé les interactions humaines avec la faune dans Yellowstone (Jaffe 2003). On a constaté que 87% des 21936 animaux observés pendant ces enquêtes n'ont eu aucune réaction évidente en présence des motoneiges. Du 13% des animaux qui ont démontré une réaction observable, 68% ont regardé directement les humains présents pour après reprendre leurs activités normales. Du 13% qui ont eu une réaction, 32% étaient plus actifs : ils se promenaient, nageaient, se sont levés du sol, ont été alertés, se sont envolés, se sont agités (ruades, soulèvements de la queue), ont sautés la berme de neige ou ont chargé. 
 
Des 17209 animaux comptés à l'intérieur des 100m de part et d'autre de la route, 17% ont montré une réaction observable à la présence des motoneiges qui se s'ont arrêtées, tandis que seulement 3% des 7924 animaux comptés à plus de 100m de la route ont démontré une réaction évidente. 
 

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