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Quand la motoneige et le motocross se rencontrent

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Connaissez-vous le snocross? Probablement pas! Pourtant, c’est le sport qu’a choisi Dominic Babineau pour se libérer l’esprit pendant l’hiver.
 
Féru de mécanique, le Léonardois en est à ses premières expériences dans cette discipline qui pousse la motoneige à un autre niveau.
 
«J’ai débuté le snocross cette année, même si je fais de la motoneige depuis l’âge de deux ans. J’ai toujours baigné dans ce milieu grâce à mes parents. Dans les dernières années, je me suis retrouvé un peu seul à faire de la motoneige de sentiers. Je voulais tout de même continuer à pratiquer ce sport, car j’adore être dehors. La piqûre du snocross est arrivée l’an dernier lorsque j’ai été voir un ami à une compétition provinciale. J’ai toujours été passionné par ce qui est motorisé et par l’atmosphère des courses. Par contre, je n’avais jamais eu le «guts» de me lancer dans quelque chose de plus compétitif avant cette année», informe Dominic.
 
 
Qu’est-ce que le snocross?
 
La pratique du snocross n’est toutefois pas à la portée du premier venu et on doit avoir certaines aptitudes si on veut bien l’apprécier.
 
«C’est un sport assez demandant. C’est un mélange entre le motocross et la motoneige, car les pistes sont similaires. C’est le même concept: ce sont des bosses, des sauts et des virages. La différence est qu’au lieu d’être un parcours de terre, c’est une piste qui est moulée avec de la neige», avise l’ingénieur mécanique de formation.
 
Par exemple, le circuit confectionné pour Louiseville, le week-end dernier, a été fait de neige recyclée; cette dernière étant de la neige de déneigement récupérée.
 
Un loisir avant tout
 
Malgré tout, Dominic ne se fait pas d’illusion quant au fait qu’il pourrait éventuellement gagner sa vie grâce à sa passion.
«C’est plus un loisir de fin de semaine. Je suis rendu à 32 ans et je suis copropriétaire d’une compagnie à Victoriaville. Je n’ai aucune prétention de victoire, c’est vraiment uniquement pour le plaisir que je participe aux épreuves. Je découvre ce sport à chaque fois que j’embarque sur une piste. Pour moi, c’est un moyen d’évasion autre que de faire du sentier. En plus, c’est un autre défi», convient-il.
 
«À chaque épreuve, mon objectif est de ne pas me blesser, car il faut entrer travailler le lundi matin. On ne se cachera pas que les chutes se font quand même avec un engin motorisé, alors ce n’est pas évident. Pour le moment, j’essaie de comprendre comment aborder les sauts et les bosses et surtout, de me dépasser», ajoute le Trifluvien d’origine.
 
Mis à part les pistes de motocross recouvertes de neige, il n’y a pas beaucoup d’endroits en Mauricie et au Centre-du-Québec pour pratiquer ce loisir hors des compétitions.
 
«Ce n’est pas tout à fait la même chose, mais ça nous permet tout de même d’expérimenter certaines techniques.»
 
 
Un rendez-vous familial
 
Père de deux enfants, Dominic n’hésite pas à embarquer toute la famille dans ses aventures.
 
«Mon garçon de quatre ans a déjà sa petite motoneige et participe aux courses pour les enfants. Il adore ça. L’an dernier, j’avais remarqué que la plupart des coureurs étaient des pères de famille, d’où l’atmosphère familiale qui se dégage de chaque fin de semaine.
 
 
C’est justement une des choses qui m’accroche dans le fait de pratiquer le snocross», raconte-t-il.
 
À noter que les 15-16 et 17 février, le Centricois participera au Grand prix Ski-Doo de Valcourt.
 
 
 

 

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