Avec le succès remporté, en fin de semaine, par le 11e Grand Rassemblement des motoneigistes de Charlevoix, la preuve a été faite que ce rendez-vous annuel est devenu un incontournable.
Avec des débuts timides, les responsables du casino de Charlevoix et du Fairmont Le Manoir Richelieu ont vite compris que des ajustements s’imposaient. Au fil des ans, ils ont réussi à trouver la formule gagnante.
« Lorsque nous avons lancé cet événement, nous avions l’intention d’en faire un rendez-vous annuel que tous les motoneigistes du Québec voudraient vivre, a dit le grand patron du casino de Charlevoix, François Tremblay. Les résultats de la fin de semaine avec plus de 245 motoneigistes participant au poker rallye et plus de 600 personnes, lors de la soirée de samedi, prouvent que nous avons pris la bonne direction. »
Tout au long de la journée de samedi, il nous a été possible de discuter avec des motoneigistes qui ont confirmé les dires de Tremblay. Si certains connaissaient déjà la région de Charlevoix et ses charmes, plusieurs nous ont déclaré que le rassemblement leur avait permis de la découvrir. Il y avait plusieurs motoneigistes de l’ouest du Québec, où il y a un manque flagrant de neige, ce qui a compromis les activités dans cette partie du Québec.
Assurer l’avenir du sport
L’exemple de la réussite du Rassemblement de la fin de semaine dernière a fait réfléchir de nombreux intervenants du milieu sur la nécessité de positionner sur de bonnes assises l’avenir du monde de la motoneige au Québec.
« Il faut consolider l’activité de la motoneige parce que, pour nous, en régions éloignées, c’est une raison de vivre en hiver, a dit le directeur général du Fairmont le Manoir Richelieu, Jean-Jacques Etcheberrygaray. Il faut que le gouvernement s’en mêle parce que la motoneige fait partie du patrimoine de notre société. »
De son côté, le président de la Fédération des clubs de motoneigistes, Mario Côté, a tenu à préciser l’avenir de la pratique de l’activité était au cœur des préoccupations.
« L’avenir de la motoneige nous préoccupe tous, surtout à la suite des événements de l’automne dernier, explique le président. Malgré les deux éléments qui ont nui au lancement de la saison, cette année, avec le dossier de l’UPA et le manque de neige à plusieurs endroits, j’ai devant moi une salle pleine. Cela prouve hors de tout doute la solidarité qui caractérise les motoneigistes lorsque vient le temps de se regrouper pour pratiquer leur activité favorite.
« Chose certaine, le dossier de l’avenir de la motoneige demeure au centre de nos priorités. Les premiers pas de la naissance d’un réseau de sentiers permanents ont été posés dernièrement, ce qui nous permet d’entrevoir l’avenir avec plus d’optimisme. Il en était question depuis longtemps sauf que, pour la première fois, des gestes concrets ont été posés par le ministre Norman MacMillan, la semaine dernière. »