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Rivaliser dans le respect

Rivaliser dans le respect

Rivaliser dans le respect - motoneiges - motoneigistes
Un lac du rang Chicago, à Saint-Christophe-d’Arthabaska, accueillait le 32e Championnat de motoneiges sur l'eau, samedi. (Photo : www.lanouvelle.net)

Des cinquantaines de coureurs se sont livré une compétition amicale, samedi, dans un lac privé du rang Chicago à Saint-Christophe-d’Arthabaska.

Il s’agissait de la troisième des cinq courses estivales de motoneiges sur l’eau du Québec, en 2019, après celles de Charlevoix et Sherbrooke. Samedi, les pilotes devaient réaliser cinq courses durant la journée, essentiellement de types «drags», «ovales» et «sauts», au volant de leur motoneige adaptée pour aller sur l’eau. Par exemple, la suspension, la pédale d’embrayage et l’étanchéité des véhicules est améliorée.

«Il ne faut pas qu’il y ait de l’eau dans les poulies», spécifie le coureur Stéphane Nadeau, qui participe à ces compétitions depuis trois ans.

Cet homme de 27 ans rapporte que les coureurs sont nombreux à se donner des conseils pour optimiser la performance de leur motoneige. Dans l’ensemble, il apprécie beaucoup le côté amical des courses.

«Personne de la gang ne coupe l’autre. C’est hyper respectueux, contrairement aux courses automobiles qui sont plus agressives. Ici, on est tous là pour avoir du fun», lance le pilote de Saint-Pierre-Broughton, dans la région de Chaudière-Appalaches.

D’excellents pilotes américains font compétition aux coureurs québécois, en 2019, parmi les 17 classes de courses.

Difficile de pratiquer

Depuis deux ans, Nicolas Rodrigue, de Saint-Georges en Beauce, a pris la relève de son frère qui a mis fin à ce loisir à la suite d’un accident de voiture. Il participe au circuit des cinq courses de l’été, qui ont lieu toutes les deux semaines dans différentes villes du Québec.

«Pour s’amuser, c’est assez!», exprime le pilote numéro 140.

Il trouve néanmoins qu’il est difficile de trouver des endroits pour pratiquer, car les adeptes de course de motoneige sur l’eau ne peuvent s’exercer dans les lacs publics.

«Il ne faut pas qu’on saute et qu’on brouille l’eau au départ et à l’arrivée», explique l’homme de 36 ans. Les lacs privés, comme les carrières, sont les endroits où leurs activités sont tolérées.

Le président du Circuit de motoneige sur l’eau du Québec (CMEQ), André Fortier, constate que ce sport gagne en popularité au Québec.

«Les pilotes québécois sont meilleurs qu’ils ne l’ont jamais été. Ils sont plus forts, plus techniques et plus intelligents», soulève-t-il.

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