Le maire Louis Ouellet de l’Ascension-de-Notre-Seigneur est catégorique, il est prêt à acquérir le terrain de Luc Pilote pour un accès permanent aux motoneigistes.
« En 1999, la Municipalité a obtenu une servitude de passage, entre autres sur le terrain de Luc Pilote afin de pouvoir faire la construction d’un lien cyclable. Le point de départ était la Municipalité jusqu’au rang 5 », souligne le maire.
Louis Ouellet admet que la piste cyclable n’était pas la plus belle et que les vélos ne l’empruntaient presque jamais et que ce lien a été rompu à plusieurs reprises.
« Dans notre esprit, une servitude se prescrit par le non-usage. Étant donné qu’elle n’est plus utilisée, Luc Pilote pourrait demander la radiation de celle-ci et nous sommes ouverts à cela ».
Concernant le dossier du VTT dont les droits de passages appartiennent à la Cité du Quad, le maire explique que son but était de localiser dans un endroit précis le passage des véhicules hors routes.
« Est-ce qu’il se fait assez de surveillance? Est-ce qu’on respecte les règles sur les terrains? Je n’en sais rien », explique-t-il.
Motoneiges
Alors que Luc Pilote interdira cette année aux motoneigistes de passer sur ces terres, Louis Ouellet souhaite les acquérir à un prix raisonnable.
« Il avait une entente avec l’Union des motoneigistes et ceux-ci passaient sur le petit pont au fond de son terrain. Certains motoneigistes roulaient sans être membres d’un club et la surveillance était ardue, ils ont même coupé les clôtures », explique le maire.
Il ajoute : « Cette année, nous sommes obligés de déménager ce tronçon et cela coûtera 30 000 $. Si Luc Pilote souhaite vendre son terrain, on l’achètera tout simplement. Avec cela nous aurons des sentiers permanents à vie ».
Le maire de l’Ascension explique que le maire Jean Tremblay de Saguenay n’a pas réglé la permanence des sentiers.
« Je suis prêt à acquérir le terrain. Cela me garantira la permanence d’un sentier et de m’entendre avec l’ensemble des propriétaires pour définir un passage qui sera permanent, je ne vois pas où est le mal », a conclu le maire Ouellet.