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Stéphane Desroches: son cheminement pour devenir l’homme de la situation à la FCMQ!

Nous entendons fréquemment cette expression: « être sur son X». La signification est très simple: c’est d’avoir le sentiment d’être à la bonne place, d’être en pleine maîtrise de nos moyens, de pratiquer une activité qui nous donne de l’énergie et qui met en valeur nos talents et nos forces.

Il nous est tous déjà arrivé de faire des rencontres et par la suite, arriver à la conclusion que cette personne nous a convaincu par sa prestance et son charisme qu’elle est  »LA » personne tout à fait désignée pour occuper le poste auquel elle est assignée.

Depuis quelques années déjà, se trouve à la direction de la FCMQ ( la Fédération des Clubs de Motoneigistes du Québec), une personne qui se donne corps et âme pour élever à un niveau supérieur notre  »fédé », qui est déjà un modèle très envié partout dans le monde. Stéphane Desroches est avant tout un passionné qui a gravi les échelons un par un pour devenir le pilier qu’il est présentement, à la tête de notre fédération québécoise.

Cet homme de cœur s’est forgé une riche expérience aux cours des années avant d’être dans les hautes sphères de la FCMQ. Stéphane est natif de Montréal, mais il a vécu son enfance dans un milieu mi-ferme/mi-villégiature dans la région de l’Outaouais. Son paternel était un ouvrier de la construction, électricien plus précisément, et dans le cadre de son travail, devait se déplacer constamment de chantier en chantier pour subvenir aux besoins de sa famille. Par conséquent, Stéphane a subi plusieurs déménagements lors de son jeune âge pour s’adapter à la réalité qu’imposait la profession de son père.

Ces changements lui ont permis de demeurer dans plusieurs villes et villages de l’Outaouais avant de trouver une stabilité dans l’est de Montréal, à Anjou, où il a fait ses études secondaires et postsecondaires. Malgré tout, à l’âge de 18 ans, Stéphane a ressenti l’appel des grands espaces et il a pris la décision de retourner dans un milieu qui lui permettait de respirer le grand air et qui lui était plus représentatif. Les Basses-Laurentides sont, depuis ce temps, sa région de prédilection où il a décidé de s’établir pour fonder sa famille.

Sa passion des véhicules de loisirs

Lors de son jeune âge, Stéphane a eu le privilège de s’épanouir sur les grandes terres familiales. C’est dans ces conditions qu’il a fait ses premières expériences, mais il avait également l’obligation de développer son sens de la débrouillardise pour se sortir de situations qui demandaient des réparations mécaniques. Sans pour autant se proclamer un mécanicien hors pair, il a été en mesure, lors de ses aventures, de mettre en pratique ses habiletés manuelles à maintes reprises.

Malgré tout, il dit sans gêne être très reconnaissant d’avoir eu le privilège de profiter d’un environnement qui lui permettait de pratiquer les activités nautiques à proximité. Il a appris les rudiments de la mécanique hors-bord en effectuant les entretiens des véhicules qui étaient mis à sa disposition.

Ses expériences de travail qui l’ont forgé.

Après ses études secondaires, Stéphane s’est lancé sur le marché du travail. Son premier emploi a été dans le domaine de l’aviation pour Canadair. Malheureusement, lors d’une baisse de production et une compression des effectifs, il a perdu son emploi.

Par la suite, étant une personne qui ne peut pas rester très longtemps à se tourner les pouces, il s’est lancé dans un domaine où il a œuvré pendant plusieurs années et dont il est encore très captivé et fasciné. Ce qu’il aime appeler  »Le monde du 12 volts », a été une grande école pour lui. En quelques mots, cette expression signifie tout ce qui concernait l’installation de démarreur à distance, système d’intégration dans les véhicules/camionnage et les appareils cellulaires.

Il a été propriétaire de son entreprise et c’est dans ce contexte qu’il a appris les rudiments de la gestion. Sa compagnie de service qui allait directement chez les concessionnaires automobiles portait le nom d’Atelier Mobile Fiable (AMF). Il est très fier de mentionner qu’il était l’un des plus gros fournisseurs à l’époque dans son champ d’activité.

Il a adoré son travail, car il était sur le terrain et il travaillait conjointement avec sa clientèle pour effectuer l’intégration et l’analyse des systèmes de sécurité des nouveaux véhicules. Cependant, à un certain moment, il a pris la difficile décision de se départir de son entreprise pour relever de nouveaux défis, mais également et avant tout, pour prendre du recul et se rapprocher de ses valeurs familiales. Son travail accaparait énormément de son temps et il s’était rendu compte qu’il devait recentrer ses priorités. 

Son implication comme bénévole.

Son lieu de résidence dans les Basses-Laurentides était très propice pour les activités de loisirs motorisés. Cependant, à la fin des années 90, Stéphane s’adonnait plutôt à l’activité du quad et il s’était impliqué bénévolement dans le club local. À cette époque, il avait eu une discorde sur des principes de bases qui l’a contraint à prendre la décision de quitter cette organisation pour se tourner plutôt vers la motoneige.

Depuis 1999, Stéphane roule en motoneige sur des milliers de kilomètres annuellement. C’est vraiment à ce moment que la motoneige est devenue une drogue pour lui. Il s’impliquait concrètement aux activités du club et par son travail à l’époque, participait plus qu’à son tour à la vente des droits d’accès. Il possédait une liste infinie de clients pour son entreprise qui étaient également des motoneigistes. Par conséquent, Stéphane était l’un des plus prolifiques vendeurs et ambassadeurs pour son club.

Il se considérait plutôt comme un adepte qui était toujours disponible pour mettre la main à la pâte dès que l’occasion se présentait. Son travail sur le terrain lui a permis progressivement de connaître, à l’époque, ce que c’était la FCMQ. Malgré tout, pour lui, cette grande entité semblait plutôt complexe et inaccessible vu de l’extérieur. Son implication active lui a cependant permis de rencontrer les motoneigistes, d’apprendre l’approche client et de comprendre les réalités de chacun à travers ses 5000 à 8000 km de randonnée en sentiers par saison.

En 2008-09, après la vente de sa compagnie, il avait malgré tout gardé quelques contrats auprès de quelques compagnies et organisations pour la gestion de système de localisation par GPS. L’un de ceux-ci lui permettait de parcourir le Québec parmi leurs différents plants, mais également, assurait une sécurité financière à Stéphane et sa famille.

 

Au même moment, la FCMQ avait l’intention d’implanter un système de localisation dans ses surfaceuses. Il y a eu mise en place d’un projet pilote et lorsque la FCMQ a arrêté son choix sur un système plus spécifique, Stéphane a été sélectionné pour être l’installateur sur le terrain. Il ne demandait pas mieux, car il a eu le privilège d’avoir un contrat avec une organisation avec qui il participait déjà activement depuis bon nombre d’années à titre de bénévole.

De son propre aveu, il tripait sans bon sens. Il avait encore la chance de voyager à travers la province, mais il avait également le privilège de rencontrer des bénévoles tout comme lui. Cependant, il y a avait une redondance, et c’était l’incompréhension de plusieurs envers la grosse  »fédé ».

Ses débuts à la FCMQ

En 2010-2011, étant donné qu’il avait maintenant des contacts à l’intérieur, Stéphane avait été approché par le directeur général de l’époque pour s’enquérir de son intérêt à venir travailler à la FCMQ, car il avait comme projet de faire évoluer celle-ci. Stéphane avoue humblement que ce directeur avait beaucoup d’ambition et qu’il a adhéré à son plan.

Stéphane a pris la sage décision de consulter sa conjointe en lui expliquant la belle opportunité qui s’offrait à lui. Stéphane s’est donc joint à la FCMQ à une période où tout a changé pour le mieux: structure organisationnelle, budget à établir, système d’évaluation pour employés, etc. Les différents dossiers auxquels il a participé lui ont permis de gravir les échelons en cours de route jusqu’à son poste actuel.

Stéphane a l’avantage de parler le même langage que ses bénévoles en place à travers le Québec, car il connaît la vraie réalité du terrain. Il a une approche d’écoute et de compréhension avec les milliers d’adeptes qui sont la pierre angulaire de notre activité. Il déploie l’énergie et le temps pour offrir de l’accompagnement aux clubs membres de la FCMQ.

Stéphane est un passionné et il n’y va pas à demi-mesure. Il ne compte pas les heures pour offrir ce qu’il y a de mieux pour les motoneigistes québécois et ceux d’ailleurs qui nous rendent visite. Malheureusement, ses fonctions ont un désavantage et c’est qu’il ne pratique pas la motoneige autant qu’avant. Il demeure cependant philosophe et il se dit qu’il se reprendra lors de son passage à la retraite.

Un message important

Il en est déjà à sa sixième année en poste et ce qu’il apprécie le plus, c’est tout l’accompagnement du groupe qui gravite à la FCMQ. Il se décrit comme un chef d’orchestre.

Il est conscient que présentement, le bénévolat est en train de s’effriter au Québec et c’est un des défis auxquels il veut s’attaquer. Il travaille pour trouver des moyens et à encourager les clubs à avoir une ouverture d’esprit pour accompagner les plus jeunes à être la relève de demain.

Le message qu’il veut transmettre à tous les motoneigistes est le suivant: lorsque vous rencontrez un bénévole sur le terrain, profitez de l’occasion pour le remercier. C’est tout simplement gratuit et cette tape dans le dos aura très possiblement un effet positif de motivation pour lui et ses comparses.

À titre de comparatif, le MTQ gère 32000 km de route avec 8000 employés tandis que la FCMQ gère pour sa part, 33000 km de sentiers avec seulement une trentaine de personnes au niveau administratif et 4000 bénévoles sur le terrain. Nous devons être fiers des résultats et des retombées économiques pour le Québec.

En conclusion, le visage de la FCMQ n’est pas celui d’un seul homme, mais Stéphane contribue grandement à son essor. Humblement, il contribue par ses actions à être un modèle dans le moment présent et pour les générations à venir. Le connaissant bien, lorsqu’il sera temps pour lui de tirer sa révérence à la direction de la FCMQ, il retournera assurément à la source pour continuer de contribuer aux bénévolats de nos clubs.

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