Pierre Brisson, président du Club de motoneigistes Lac-St-Jean estime que la saison 2012-2013 est tout simplement à oublier: « Tout a joué contre nous ! », constate-t-il en ce début avril.
« À partir du 7 mars, tout a fondu et il n’y avait plus rien à faire dans notre secteur », commentait-il vendredi dernier.
Pierre Brisson se réjouit de voir cependant que son club a maintenu un membership autour de 2500 membres, ce qui en fait l’un des plus importants de la région.
« Les motoneigistes ont été conciliants avec nous. Ils voyaient bien la situation et que l’on ne pouvait rien faire », souligne le président.
Un manque de neige en début de saison, puis, quelques jours de temps de saison ont été suivis par une premier doux temps plus long que l’ordinaire et un gel subit, ce qui a rendu les conditions.
« Les sentiers étaient en belle glace et notre machinerie qui fonctionne sur des tractions avec des barres d’acier, sur cette glace, on n’était plus capables de prendre le dessus. C’était notamment plus dur pour la machinerie. On a fait moins de surfaçage mais ça nous a coûté plus cher en réparations », estime le président Brisson.
La saison a été difficile pour les membres, mais pour l’industrie du Lac-Saint-Jean dans certains secteursaussi alors que les commerces, restaurants et auberges reliés à la motoneige ont subi une baisse.
« Une saison comme ça, c’est à oublier et je ne veux pas en revivre une autre. On travaille déjà pour la nouvelle saison. Par exemple, on fait présentement les travaux pour contourner le parc de Pointe-Taillon, car on ne peut plus passer sur leur territoire où on circulait depuis plus de 30 ans. Ce sont eux qui payent pour ces travaux. À St-Nazaire, on répare une côte dangereuse et à Hébertville, avec le support de la municipalité, on change un tracé », souligne Pierre Brisson.
« Une saison comme ça, c’est à oublier et je ne veux pas en revivre une autre. On travaille déjà pour la nouvelle saison » – — Pierre Brisson, président du Club de motoneigistes Lac-St-Jean.
Également, on entend apporter des améliorations aux infrastructures du sentier de pénétration #23 dans la réserve faunique des Laurentides par où transitent quelque 14 000 motoneigistes à chaque année.
La réfection du restaurant sur le site du Mont Apica et le début de la construction du sentier devant mener à l’observatoire au sommet du Mont Apica sont au programme pour cette année.
En terminant, Pierre Brisson espère que la classe politique va prendre conscience que la motoneige rapporte plus de 100 millions $ en retombées économiques dans la région et que ce produit d’appel doit être mieux vendu sur les grands marchés.