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Un front commun contre les écologistes dans le dossier de la motoneige dans les parcs

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Le président du club de motoneigistes Caribou-Conscrits, Yves Simard, souhaite que les intervenants régionaux de cette industrie fassent front commun afin que les amateurs de ce loisir puissent continuer à fréquenter les sentiers qui traversent le territoire du Parc national des Monts-Valin.

Réunis en conférence de presse hier à Québec, trois organismes dédiés à la protection de l’environnement ont demandé au gouvernement provincial de ne plus permettre aux motoneigistes de fréquenter les pistes de motoneige qui serpentent à travers quelques parc nationaux québécois.

Les représentants des conseils régionaux de l’environnement, de Nature Québec et d’Aventure écotourisme Québec ont vivement dénoncé que le gouvernement permettent à des clubs de motoneigistes de fréquenter certaines portions de ces territoires protégés, en dépit des lois qui y interdisent l’usage de tout engin motorisé.

La pratique de la motoneige est ainsi tolérée dans les parcs du Mont-Tremblant, de Plaisance, d’Oka, du Mont-Orford et des Monts-Valin. Les sentiers contestés représentent environ 120 kilomètres sur les quelque 33 000 kilomètres de pistes disponibles à travers le Québec.

Les groupes font aussi valoir que les motoneiges et les VTT sont une source importante de pollution non compatible avec la mission des parcs et avec les autres clientèles qui les fréquentent.

Un avis partagé par le directeur général du Conseil régional de l’environnement et du développement durable, Daniel Groleau. Dans une lettre ouverte publiée aujourd’hui en page dix, ce dernier réclame, statistiques à l’appui, que la motoneige soit bannie du Parc national des Monts-Valin, et juge même incompréhensible que ces engins y aient accès depuis plusieurs années.

Le ministère de l’Environnement, du Développement durable et des Parcs émet en effet depuis la création de ce territoire protégé, en 1996, une dérogation annuelle qui permet aux motoneigistes d’y pratiquer leur loisir sur une portion de sentiers longue de 20 kilomètres.

Selon Yves Simard, cette entente renouvelable satisfait pleinement toutes les parties impliquées dans le dossier. Il estime que les intervenants régionaux ont tout intérêt à faire front commun pour éviter que cet équilibre soit compromis par "des pressions extérieurs à la région".

"Nos ententes fonctionnement bien. Si nous nous entendons pour les défendre, Québec n’osera pas partir la chicane et nous imposer une interdiction non fondée", dit-il.

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