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Un nouveau comité voit le jour à La Tuque

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En février dernier, le Conseil de ville de La Tuque a mentionné la création d’un comité ce Véhicule hors route (VHR) lors d’une séance publique. Ce comité servirait à donner une meilleure accessibilité aux commerces pour les motoneigistes et quadistes, sans toutefois importuner les résidants.

Six personnes font partie du comité nouvellement formé : les conseillers Luc Martel, Jacques Dallaire et Roger Pearson, ainsi que les fonctionnaires Hélène Pelletier, David Duchesneau et Jean-Sébastien Poirier. D’autres villes ont déjà mis sur pieds un comité de ce genre, mais le rapport en résultant a simplement été mis de côté, oublié.

« Il n’est aucunement question que le travail de comité se retrouve sur les tablettes comme le précédent, souligne Luc Martel. Nous avancerons étape par étape afin de trouver des solutions pour nos commerçants. »

« Le comité en place devra analyser les recommandations et en faire rapport au conseil, soutient le conseiller Jacques Dallaire. Mais ce n’est pas le premier conseil municipal qui sera avisé par les mêmes commerçants au sujet de la piste 73 qui traverse la ville. »

« Ville de La Tuque n’a pas d’identité. Nous sommes une ville de motoneiges et de quads, mais nous ne sommes pas identifiés ainsi, ajoute le conseiller Martel. Nous avons les 12 heures d’endurance, l’Octane parc qui offre huit pistes de différents niveaux de difficulté. Il n’y a pas beaucoup de villes en Amérique du Nord qui offre ça. Peut-être que l’on pourrait se nommer la capitale du VHR et du plein air, mais c’est peut-être prétentieux de dire cela pour l’instant. Nous voulons commencer petits, y aller étape par étape. »

Le comité tentera de prendre le pouls de la population en mai, lors des prochains "12 heures d’endurance" de La Tuque. Lors de cet évènement, les VTT seront permis dans certaines rues de la ville. Ce sera des rues Tessier à Roy, et de St-Zéphirin à St-Joseph. « Ça ne s’est jamais vu au Québec, ni au Canada, précise Luc Martel. Plusieurs recommandations du comité dépendront de la réponse de la population lors de l’événement. Par la suite, rien n’empêche le conseil de ville de prolonger ce règlement sur une plus longue période, mais ça reste à voir. »

Même si le comité est encore dans ses débuts et au stade de la consultation, on prend cela au sérieux. Les membres du comité sont supposés rencontrer bientôt des institutions telles que la Chambre de commerce et d’industrie du Haut-St-Maurice, et la Sûreté du Québec. « On pourrait même réaliser une consultation publique. Nous aurons plus de détails au mois d’avril », conclut le conseiller Martel.

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