« Une idée fausse et commune » La réciprocité des permis de sentiers fonctionnerait mieux

« Une idée fausse et commune » La réciprocité des permis de sentiers fonctionnerait mieux

« Une idée fausse et commune » La réciprocité des permis de sentiers fonctionnerait mieux

La réciprocité signifie que si vous avez acheté un permis de sentiers de la FCMNB au Nouveau-Brunswick, cela vous donnerait un accès gratuit aux sentiers de motoneiges dans un autre état (par ex., le Maine) ou bien dans une autre province (par ex., le Québec) sans avoir à payer un frais d'utilisation additionnel, une immatriculation ou un permis. (Le Maine et le Québec auraient à accepter également un niveau de réciprocité.) C'est comment cela se faisait, tout au moins de 30 à 40 ans passés. La réciprocité signifie un accès gratuit pour les motoneigistes, mais pas d'argent pour les clubs et les bénévoles pour effectuer le surfaçage et l'entretien des sentiers. C'est pourquoi la réciprocité n'existe plus, parce qu'elle ne contribue pas assez d'argent pour entretenir les sentiers.

Des décennies passées, nous pouvions voyager chez nos voisins avec seulement notre plaque d'immatriculation de motoneige du Nouveau-Brunswick, mais nous n'avions pas encore un réseau de sentiers ici. Plusieurs motoneigistes voyageaient au Maine et au Québec parce qu'ils avaient de meilleurs sentiers. Pourquoi, parce que les clubs de motoneige du Nouveau-Brunswick, les bénévoles n'avaient pas d'argent. La plaque d'immatriculation de motoneige du Nouveau-Brunswick était une recette générale pour le gouvernement et le gouvernement n'avait aucune intention d'assumer les coûts et la responsabilité d'entretenir un sentier.

C'est ce qui a ainsi mené à la création des permis de sentiers de motoneige, quoique beaucoup plus répandu au Canada qu'aux États-Unis. En 2018, les permis de sentiers représentent près de 80 % de nos revenus et la plupart pourraient exiger encore plus de dollars. Les États-Unis ont procédé différemment ; pas nécessairement mieux ou pire, mais différemment. Dans la plupart des états, il existe une Agence gouvernementale, un Bureau des sentiers, situé en général chez les Ressources naturelles ou aux Transports, et qui a des employés à temps plein financés par l'état et qui effectuent beaucoup du travail que les clubs de bénévoles de la FCMNB effectuent ici. Il y a également des clubs aux États-Unis et ils recueillent des fonds et leurs bénévoles travaillent avec diligence, mais ces clubs sont plutôt des clubs sociaux en réalité, parce que les subventions et les coûts de surfaçage viennent des Bureaux de sentiers de leurs états respectifs. Ces fonds viennent de leurs plaques d'immatriculation (enregistrements), comme nous, un système d'utilisateur-payeur.

L'autre argument proposé communément est… « eh bien, je peux voyager partout où je veux aller avec ma voiture, alors pourquoi pas avec ma motoneige ?» Le coût au Nouveau-Brunswick pour enregistrer la plupart des véhicules va de moins de 100 $ jusqu'à un montant élevé de 300 $ par véhicule. Est-ce que nous croyons honnêtement que ce coût annuel d'enregistrement pour nos plaques d'immatriculation paye pour toute la construction, l'entretien et les réparations dans nos milliers de kilomètres de chemins ? Je suggère à ces défenseurs de la réciprocité, soit qu'ils ne conduisent beaucoup au Nouveau-Brunswick, ou bien qu'ils n'examinent pas de près leurs talons de chèque ou leurs déclarations d'impôt. Nos plaques d'immatriculation de véhicule ne couvrent pas les coûts de fournir des autoroutes ; il en est de même pour nos plaques d'immatriculation ou nos permis de sentiers.

Cependant, il y a encore des motoneigistes, des propriétaires de commerces et certains fonctionnaires du tourisme qui demandent… ou croient… ou qui pensent que le permis de sentiers de motoneige est un encombrement pour eux. Ils vont vous dire que la raison qu'ils ne font pas de motoneige sur nos sentiers, ou qu'ils ne reçoivent pas assez de clients des sentiers ou qu'ils n'ont pas autant de visiteurs qui se promènent sur les sentiers de leur région, c'est parce qu'il y a une exigence de payer pour utiliser les sentiers.

Alors, quelle conclusion égoïste et ignorante de leur part ; les sentiers de motoneige existent parce que les bénévoles dans chaque communauté au Nouveau-Brunswick, ou au Maine ou au Québec. La réciprocité et l'accès gratuit aux sentiers est un concept du temps des dinosaures. Nous savons mieux, et nous avons de meilleurs sentiers parce que nous savons que l'utilisateur-payeur est la raison de notre succès, une partie importante du développement économique de notre province et la raison réelle pour le tourisme d'hiver. Et nous contribuons déjà le travail pour que tout cela se produise… gratuitement, grâce à vous les bénévoles de nos clubs.

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