En suivi aux travaux de la Table de concertation régionale sur les véhicules hors route (VHR), la Conférence régionale des élus (CRÉ) de la Chaudière-Appalaches souhaite une entente entre le gouvernement du Québec et l’Union des producteurs agricoles du Québec (UPA) visant à mettre fin au litige qui les oppose dans le dossier de l’accès hivernal aux sentiers de motoneige. Le directeur général de la CRÉ, Laurent Lampron, en soulignant que l’impasse entre l’UPA et la Financière agricole, pourrait avoir des incidences dramatiques sur les retombées régionales des activités de VHR dans notre région.
« Nous sommes sensibles aux revendications des producteurs agricoles, mais en Chaudière-Appalaches, à l’instar d’autres régions du Québec, la situation est quelque peu différente », explique le directeur général de la CRÉ, Laurent Lampron. Il rappelle l’importante contribution financière de ces deux secteurs au développement économique du territoire. Pour cause, la Chaudière-Appalaches a un PIB de l’industrie agricole et agroalimentaire de 1,37 milliard $ et une valeur des livraisons de 2,17 milliards $. À cela, on ajoute les retombées touristiques rattachées à la pratique de la motoneige (40 M$) et du quad (125 M$).
Entre-temps, la CRÉ espère une collaboration harmonieuse sur le territoire entre les acteurs de ces deux industries. Des rencontres seront organisées en Chaudière-Appalaches afin de faciliter la compréhension de la situation, favoriser l’échange entre les parties, et bien entendu trouver des solutions.
M. Lampron rappelle aussi que les fédérations affiliées à l’UPA en Chaudière-Appalaches sont grandement préoccupées par l’ampleur du conflit. D’autre part, la CRÉ souhaite « fortement que la recommandation des fédérations régionales de la Chaudière-Appalaches affiliées à l’UPA, visant à encourager leurs membres à maintenir les droits de passage sur leur terre à l’hiver 2010-2011, soit respectée dans un contexte où une entente doit intervenir entre le gouvernement du Québec et l’UPA d’ici le 2 décembre ».