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ToggleMalgré que l’installation de l’hiver 2023 se soit fait attendre, nous pouvons profiter de notre activité préférée. Il faut se le dire, Dame Nature a été capricieuse cette saison, mais le couvert enneigé a finalement été suffisant pour couvrir l’entièreté de notre terrain de jeu.
Pour notre part, nous avons reçu la livraison de notre Yamaha Sidewinder L-TX GT 2023 avec un peu de retard. Il faut avouer avec honnêteté que nous étions quelque peu impatients de mettre à l’épreuve cette bête de sentier.
Le nom Sidewinder est synonyme de convoitise parmi les adeptes de motoneiges. Il impose également le respect par son moteur turbocompressé hautement performant qui a fait sa renommée depuis son introduction en 2017.
Ma première randonnée:
Pour vous mettre en contexte, lorsque nous avons pris possession de ce Sidewinder, nous vivions les 2 journées les plus froides de l’hiver 2023. Le thermomètre affichait des températures en dessous de -30 degrés Celsius. Quoi de mieux pour détruire un mythe qui circule sur les motoneiges Yamaha concernant leurs difficultés au démarrage par temps très froid ? Cependant, malgré un départ un peu difficile, notre motoneige à l’essai s’est très bien sortie d’affaire malgré des ressentis de -41. Alors, le premier test réussit et elle mettait le doute que nous avions dans le placard.
Sur les sentiers, j’ai constaté qu’elle se débrouillait à merveille sur une neige durcie et je dois avouer qu’elle dépassait même mes espérances. Sa configuration globale brillait dans ce contexte très frisquet dans une condition de neige dure et compacte. Son pare-brise haut m’a également été d’un grand allié pour contrecarrer cette froideur sibérienne. Pour tout dire, j’étais aux anges et mon visage affichait un large sourire de satisfaction.
Vite… je dois repartir en randonnée…
Comme nous le savons bien, l’hiver joue constamment au yo-yo et les écarts de température d’une journée à l’autre sont une réalité quotidienne. Moi et quelques amis avions prévu une randonnée ayant comme aboutissement, le Relais de la Station à St-Séverin-de-Proulxville. Si vous n’y êtes jamais allés, je vous le recommande fortement, car c’est un incontournable dans la région de la Mauricie.
Cette journée contrastait diamétralement avec les journées précédentes, car la température frisait cette fois-ci le point de congélation. À vrai dire, c’était la journée presque parfaite comme nous les aimons tant. Le soleil était ardent et le ciel d’un bleu presque immaculé.
Les sentiers pour se rendre à notre point de prédilection étaient majoritairement de longues lignes droites dans un environnement de grande culture maraîchère. Quoi de mieux pour exploiter ce que ce Sidewinder avait dans le ventre ? Tout ce déroulait bien jusqu’à…
Un message d’alarme à l’écran!!
À un certain moment, mon excitation du moment s’est vite rabaissée à la suite de la constatation d’un message d’alarme m’indiquant SD 26. J’ai rapidement arrêté la motoneige pour effectuer certaines vérifications d’usage. Étant donné que j’étais à la queue de notre groupe, je recevais la neige soulevée par les motoneiges qui me précédaient. Nous avons remarqué la présence de glace accumulée à l’avant de la motoneige. Elle concordait exactement à l’entrée de l’intercooler du turbocompresseur. Est-ce que le refroidissement ne s’effectuait pas correctement?
J’ai effectué un appel auprès d’un concessionnaire Yamaha local pour finalement supposer qu’il y avait tout simplement la présence d’humidité dans la tuyauterie menant au turbo. Je dois mentionner que la motoneige n’était pas en mode protection et je profitais de sa pleine puissance. Ayant déduit que ce message d’erreur n’aurait aucune conséquence grave sur la mécanique du véhicule, j’ai décidé de poursuivre mon aventure en ayant cependant un œil sur cet aspect possiblement problématique.
Une autonomie à revoir!
Il est certain que cette bête possède une motorisation très puissante et qui requiert beaucoup de carburant pour l’alimenter. Je ne m’avancerai pas dans des chiffres précis, mais retenez que l’économie à la pompe ne doit pas être une priorité pour un propriétaire d’une motoneige Yamaha propulsé par ce moteur turbo de 998cc développant 200 HP.
La capacité du réservoir d’essence est de seulement 33,6 litres (8,9 gallons). C’est tout simplement insuffisant pour cette motoneige! L’autonomie en souffre carrément et elle ajoute au stress de devoir prévoir des arrêts fréquents aux stations d’essence. Je ne pense pas que ça dérange outre mesure de dépenser de fortes sommes en carburant lorsque nous bénéficions d’une machine haute performante qui donne de belles sensations. Cependant, l’autonomie devrait être revue sur celle-ci entre autres.
À titre de comparatif, le modèle Sidewinder S-TX GT (touring 2 places) possède un réservoir auxiliaire permettant une capacité totale de 50 litres (13 gallons). Ce dernier offre assurément des arrêts plus espacés et moins de maux de tête. Néanmoins, les concepteurs devraient repenser la contenance sur les modèles Sidewinder réguliers.
Un confort très appréciable!
Nous remarquons une tendance de la configuration des nouvelles motoneiges de type solo, par des sièges très courts. Dans le cas de la Yamaha Sidewinder L-TX GT 2023, le siège est long et d’un confort, vraiment très élevé. Il n’a rien à envier à quelconque manufacturier à ce chapitre.
De plus, il offre la possibilité, par la simple utilisation d’un commutateur HI/LO, de s’octroyer du confort supplémentaire par une chaleur à notre fessier. Pour être honnête, son efficacité est au-delà de ce qui m’avait été offert préalablement et même en position LOW, c’était parfois difficile à supporter tellement son efficacité est foudroyante.
Le pare-brise haut de ma version à l’essai offre également une excellente protection et une visibilité sans faille. Les rétroviseurs en option, qui m’ont été installés par l’équipe de Desjardins Marine à Sainte-Adèle, sont exactement positionnés à la bonne hauteur. De plus, ils n’offrent pas de vibrations permettant par la même occasion, une bonne perception de mes comparses à ma suite.
Les contrôles sur le guidon sont très bien positionnés et ils sont très faciles d’utilisation. La permutation des différents degrés de chaleur des poignées et du pouce chauffant s’effectue par le pouce gauche et est accessible visuellement par le cadran digital.
Le seul point qui fait défaut concernant l’ergonomie de conduite résulte en la fâcheuse manie de mes genoux d’être en contact avec les panneaux latéraux. C’est un point qui m’agace et qui enlève sur la qualité globale de conduite. Du moins, des coussinets auraient été appréciés pour préserver l’intégralité de mes rotules.
Conclusion de mes premières impressions de la Yamaha Sidewinder L-TX GT 2023
En conclusion, ce n’est que mes premières impressions de cette motoneige Yamaha Sidewinder L-TX GT 2023. En fin de saison, je vous réserve un bilan qui sera plus exhaustif et complet. Je profite également de l’occasion pour remercier Yamaha Canada qui a fait des pieds et des mains pour nous permettre l’essai à long terme de cette motoneige.
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