La campagne de la FCMQ "À vos motoneiges" porte sur l’importance du civisme et de la saine cohabitation entre les motoneigistes et les propriétaires agricoles.
En Abitibi-Témiscamingue, le quart des 3500 kilomètres de sentier de la région traversent les terres d’agriculteurs. La Fédération tient mordicus à cette saine cohabitation, même si elle était quelque peu fragile l’an dernier. Nelson Laflamme, l’administrateur régional, demande aux motoneigistes de rester dans les sentiers, par respect et pour leur sécurité.
«Respecter les sentiers et en même temps, ça nous assure de la bonne cohabitation et qu’on va maintenir nos droits de passage. Ce n’est pas évident quand on n’utilise pas le sentier et qu’on se promène partout sur le terrain, ça ne démontre pas le civisme escompté non plus», observe M. Laflamme.
Il est facile de comprendre que les producteurs agricoles refusent que les motoneiges se déplacent n’importe où sur leurs terres. Gérard Pétrin, maire de Guigues au Témiscamingue, en témoigne.
«S’il n’y avait pas de sentiers permis pour ça, dit-il, il y aurait encore plus de risques. À un moment donné, il faut savoir faire la part des choses. (…) c’est sûr qu’il va y en avoir qui vont sortir des sentiers et c’est à leur risque et péril, parce qu’il peut y avoir toutes sortes d’obstacles.»
La Fédération des clubs de motoneigistes du Québec tient à vous rappeler que la plupart des accidents en motoneige arrivent hors des sentiers. Soyez vigilants!