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Le nouveau modèle DCD-2025-X, vous connaissez?

*Cet article a été rédigé par le gouvernement du Québec.

« Quand tu testes les limites, tu n’es plus en contrôle » lance la nouvelle campagne de sensibilisation du gouvernement du Québec. Au cœur du concept publicitaire : le plus récent modèle de motoneige, la DCD-2025-X, qui permet d’aller partout avec toute la puissance espérée. Le seul hic : les adeptes qui partent avec cette machine intense ne reviennent jamais. Un message percutant pour rappeler que la vitesse, la conduite avec les facultés affaiblies par l’alcool et les drogues et les comportements téméraires n’ont pas leur place sur les sentiers. Il y va de la sécurité, la vôtre et celles des autres. Un survol des bonnes pratiques pour garder votre passion en vie longtemps!

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Première semaine de février : la saison 2025 commence à peine, mais elle s’est déjà terminée sinistrement pour une dizaine de personnes. Oui, vous avez bien lu : en date du 8 février 2025, 10 hommes de 34 à 82 ans étaient décédés à motoneige. « C’est trop », dites-vous? Bien sûr. Le moindre décès est regrettable, et si l’on considère qu’en moyenne, autour de vingt motoneigistes perdent la vie chaque année, c’est trop, trop vite : on est déjà à la moitié du compte.

Avec la puissance des machines, l’adrénaline et le sentiment de liberté qu’inspire la motoneige, il est facile de s’emballer, encore plus quand le début de la saison s’est fait attendre. « On peut supposer que l’impatience de partir pour sa première randonnée était à son comble. Mais on le sait maintenant : les changements climatiques favorisent la pluie, les redoux et les épisodes de forts vents, ce qui provoque des conditions hasardeuses sur les pistes. Si on y mêle la vitesse excessive, l’alcool, la drogue ou l’imprudence, on crée tout un cocktail propice aux conséquences tragiques », déplore Mélanie Dubé, directrice à la Direction générale de la sécurité et du camionnage du ministère des Transports et de la Mobilité durable.

Vite de même, avez-vous vu la belle nature?

Un fait s’impose : la vitesse demeure le premier facteur de collision. Pourtant, la Loi sur les véhicules hors route est claire : la vitesse maximale permise en motoneige est de 70 km/h, et cette limite baisse, sans exception, à 30 km/h à moins de 30 mètres de toute résidence. Vous êtes pris en faute? L’amende peut grimper jusqu’à 795 $ selon la vitesse enregistrée.

Selon la Sûreté du Québec, dans 90 % des cas, le motoneigiste qui perd la vie était aux commandes et avait donc la maîtrise de sa vitesse. En plus de ces excès de vitesse fatals, on compte des dizaines de collisions avec blessés graves chaque année.

« On ne le répétera jamais assez : il faut adapter sa conduite et réduire sa vitesse, encore plus si les conditions de la météo et des sentiers ne sont pas favorables, renchérit Mélanie Dubé. Une roche, une courbe plus serrée, un tronçon glacé, un objet : plusieurs obstacles peuvent se manifester sur la piste et provoquer des accidents. »

Bien sûr, un paradoxe se dégage : pourquoi se restreindre à 70 km/h alors que l’on se trouve au guidon d’une machine performante, rapide et maniable? En un mot, pour la sécurité. La motoneige vous permet d’explorer des paysages difficilement accessibles autrement. Ainsi, au lieu de prendre le décor, il vaut mieux ralentir et prendre le temps d’observer la nature.

Feriez-vous pareil en auto?

Conduire sous l’influence de l’alcool ou de la drogue constitue un autre facteur de risque, qui est encore plus grand si cet état est associé à la vitesse. Imaginons cette situation : c’est samedi, juste après une bonne bordée de neige. Un beau 25 centimètres qui rend le décor féérique et l’esprit est à la fête dans les relais. C’est tentant d’arrêter pour se réchauffer et prendre un verre avant de poursuivre le parcours.

Mais il faut se poser la question : feriez-vous pareil en auto? La réponse serait non dans la grande majorité des cas. Si les saines habitudes semblent bien ancrées sur le réseau routier, elles doivent se perpétuer en sentier.

« L’alcool et les drogues ne font pas bon ménage avec la conduite d’une motoneige. Comme pour la voiture, ces substances affectent la vision, l’équilibre, le temps de réaction et la coordination. Pendant tout le parcours, il vaut mieux garder la tête froide, pour sa propre sécurité et celle des autres usagers », souligne Mme Dubé.

De plus, d’autres facteurs, comme la fatigue, les médicaments et le stress peuvent intensifier les effets de l’alcool et ainsi réduire l’état de vigilance et les capacités de conduire de façon sécuritaire.

Des limites à ne pas franchir

En plus de la vitesse, de l’alcool et de la drogue, la témérité menace aussi la vie des usagers. Vouloir passer partout, même sur un plan d’eau en partie gelé, est certainement intrépide, mais c’est aussi le genre de limite à ne pas tester : personne n’est à l’abri du danger et de la loi.

Voici un rappel des comportements responsables au guidon :

  • Planifiez votre randonnée selon l’état des sentiers ;
  • Assurez-vous du bon fonctionnement de votre motoneige avant de partir ;
  • Portez toujours votre casque attaché correctement ainsi que des lunettes de sécurité si votre casque n’a pas de visière ;
  • Optez aussi pour des vêtements, des chaussures et des équipements protecteurs adéquats pour ne pas mettre en péril votre sécurité ni celle d’autrui ;
  • Circulez sur les pistes balisées, gardez la droite et respectez la signalisation ;
  • Évitez de circuler en solo. Sinon, avertissez un proche de votre itinéraire ;
  • Gardez en tête que la circulation en sentier est permise entre 6 h et minuit, sauf exception ;
  • Traversez les chemins publics aux endroits autorisés par une signalisation routière ;
  • Gardez une distance sécuritaire avec les autres motoneiges.

« Les règles de sécurité de base sont simples à respecter. Maintenant que l’hiver est bien installé, on invite les motoneigistes à faire preuve de prudence et de vigilance pendant leurs randonnées et jusqu’à la fin de la saison », conclut Mélanie Dubé.

D’une année à l’autre, d’un message à l’autre, le Ministère est clair : il faut que les adeptes gardent leur passion en vie!

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