Malgré le manque de neige pendant le mois de janvier, les entreprises du tourisme s’en sortent relativement bien. Tourisme Lanaudière dresse un bilan de l’achalandage touristique des derniers mois.
Les lieux d’hébergement ont connu un début de saison très difficile, mais ont tout de même enregistré des hausses à partir de février. Les attraits touristiques ont connu, quant à eux, un achalandage en croissance. Finalement, les événements ont particulièrement bien tiré leur épingle du jeu cet hiver.
Au cours des derniers mois, Tourisme Lanaudière a réalisé différentes actions visant à rejoindre la clientèle hivernale : campagne de positionnement hivernale dans les médias montréalais, campagne motoneige orientée sur plusieurs marchés (intra-Québec, Ontario, USA) et promotion internationale via Québec Authentique, un concept promotionnel réalisé en collaboration avec Tourisme Mauricie.
Stabilité et progression
Selon les données compilées, les attraits touristiques ont tiré profit de la clientèle régionale et de celle du grand Montréal, profitant ainsi de l’intérêt des clientèles urbaines pour des excursions d’une journée et les courts séjours.
Selon les mois, de 50 % à 70 % des entreprises se disent à la hausse tandis que seulement 10 % à 30 % se considèrent à la baisse. Selon les répondants à une enquête interne réalisée par Tourisme Lanaudière, le climat et le bouche-à-oreille sont considérés comme ayant été les sources les plus importantes d’achalandage tandis que les résultats médiatiques et promotionnels semblent avoir généré des résultats moyens.
Pour ce qui est des achalandages des festivals, il y a une augmentation presque partout. Plusieurs parlent d’une année record. Notons finalement que la couverture médiatique liée à l’offre touristique de Lanaudière a été particulièrement importante de décembre 2010 à mars 2011, ce qui a certainement contribué à l’intérêt de clientèles du grand Montréal pour Lanaudière.
Hébergement
Plusieurs facteurs ont contribué à un début d’hiver difficile chez plusieurs des hôteliers.
La crise provoquée par le blocus de l’Union des producteurs agricoles pour les sentiers de motoneige jumelée au manque de neige en janvier et à la diminution de la clientèle américaine ont été les facteurs dominants.
Dès que Dame nature a déposé son manteau blanc, l’achalandage touristique a progressé. En février 2011, le taux d’occupation a ainsi atteint 42,9 % comparativement à 42,1 % en 2010. Une partie de la clientèle provient de l’est des États-Unis et de l’Europe, mais la majorité demeure une clientèle québécoise provenant de Lanaudière, de Montréal et de ses banlieues.
Pour l’ensemble de la saison, même si le portrait varie d’une entreprise à l’autre, on parle généralement d’une légère baisse d’achalandage dans les hôtels et auberges.