La région est peu touchée par la baisse de 60 % du nombre de motoneigistes américains que connaît le Québec depuis cinq ans.
Le directeur du développement à la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec, Michel Breault, constate seulement une légère diminution. « C’est une cinquantaine d’Américains de moins qui ont pris un droit d’accès pour circuler en Abitibi-Témiscamingue », précise-t-il.
M. Breault affirme que cette baisse est largement compensée par une augmentation de la clientèle du Québec.
La Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ) indique que le contexte économique actuel éloigne les Américains. La parité du dollar canadien avec le dollar américain, le prix de l’essence et l’obligation d’avoir un passeport pour franchir la frontière semble freiner les visiteurs du sud.
L’administrateur régional à la FCMQ, Nelson Laflamme, croit que les régions comme l’Abitibi-Témiscamingue peuvent tirer leur épingle du jeu. « À nous de compétitionner avec eux par de beaux sentiers sécuritaires parce qu’ils ont moins de neige que nous autres, dit-il. Ils ont de quatre à six semaines d’enneigement. Nous on a entre 13 et 16 semaines d’enneigement. »
La directrice du marketing et des communications chez Tourisme Abitibi-Témiscamingue, Stéphanie Lamarche, mentionne qu’il est toujours possible d’attirer des motoneigistes américains cet hiver. « On parle de janvier, février et surtout février et mars pour les gros mois en motoneige, souligne-t-elle. Donc, la saison n’est pas tout à fait commencée encore pour les Américains. »
Tourisme Abitibi-Témiscamingue espère que l’achat de droits d’accès de dernière minute et les chutes de neige prévues au cours des prochains jours vont donner le coup d’envoi définitif à la saison.