Le gouvernement de l’Ontario désire rappeler aux motoneigistes de conduire prudemment pour bien profiter de l’hiver.
"La motoneige est l’un de plaisirs de l’hiver canadien, mais cela peut vite finir en tragédie quand on ne prend pas les précautions nécessaires," a déclaré le ministre des Transports, M. Harinder Takhar.
Chaque hiver, entre 30 et 40 personnes sont tuées et plus de 300 sont blessées en faisant de la motoneige en Ontario. La plupart des accidents ont lieu hors des sentiers balisés et sont associés à la consommation d’alcool, à une vitesse excessive ou à la conduite après la tombée du jour.
Consommation d’alcool
– L’alcool brouille le jugement, ralentit les réflexes et accroît la
fatigue ainsi que le risque d’hypothermie.
– La loi interdit de conduire un véhicule après avoir bu de l’alcool.
En outre, une telle infraction peut avoir un effet sur le dossier de
conducteur et les primes d’assurance.
Vitesse excessive
– Il faut toujours observer les limitations de vitesse qui sont
indiquées sur les sentiers et les routes. Sauf indication contraire,
la vitesse est généralement limitée à 50 km/h sur les sentiers.
Glace
– L’état de la glace est imprévisible et peut changer rapidement. Il
faut donc éviter de faire de la motoneige sur les lacs et cours d’eau
gelés non balisés.
– Lorsqu’on doit se déplacer sur de la glace, il faut toujours vérifier
la stabilité de la glace avant de s’y aventurer et rester sur les
sentiers qui ont été balisés par le club de motoneige local.
– Afin d’accroître les chances de survie si la glace cède ou si le
véhicule plonge dans l’eau, il faut porter une combinaison de
motoneige flottable et avoir avec soi un pic à glace.
Randonnées la nuit
– Il faut ralentir. La visibilité étant réduite la nuit, il est plus
difficile de distinguer les dangers tels que des roches, des arbres,
des clôtures et des barrières.
– Une motoneige doit toujours avoir un phare avant et des feux arrière
qui fonctionnent.
– Il faut porter des vêtements qui réfléchissent la lumière.
– Il faut éviter de conduire seul.
– Si l’on doit s’arrêter sur une route ou un sentier, il faut se garer
sur le côté et laisser la motoneige en marche pour que ses lumières
soient visibles pour les véhicules qui circulent à cet endroit.
Se protéger contre les éléments
– Il faut toujours porter un casque approuvé.
– Il faut porter plusieurs couches de vêtements chauds et imperméables,
qui protègent contre le vent.
– Pour réduire l’éblouissement causé par le soleil ou se protéger
contre la cécité des neiges, il faut doter son casque d’une visière
ou porter des lunettes de soleil protégeant contre le rayonnement
ultraviolet.
"Lorsqu’on fait des randonnées hors des sentiers balisés, on s’aventure dans un milieu imprévisible et naturellement dangereux, a dit Dennis Burns, président de l’Ontario Federation of Snowmobile Clubs (OFSC). C’est donc à chaque motoneigiste qu’il appartient de faire des choix intelligents et raisonnés, pour sa propre sécurité et celle d’autrui."
Le gouvernement provincial et l’OFSC collaborent pour inciter les motoneigistes à avoir un permis de motoneigiste et à faire leurs randonnées sur des sentiers autorisés par l’OFSC, ceux-ci étant aménagés et balisés pour accroître la sécurité des motoneigistes. L’Ontario jouit du plus vaste réseau de sentiers de motoneige du monde. Le réseau comprend plus de 41 000 kilomètres de sentiers aménagés par l’OFSC.
Renseignements:
Stephanie Nadalin, Bureau du ministre, (416) 327-1815;
Bob Nichols, Direction des communications, (416) 327-1158