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Lueur d’espoir ou mirage?

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Je suis certain que tous les motoneigistes, les restaurateurs, les aubergistes, les pourvoyeurs, les marchands et les milliers d’employés de ces établissement liés à la motoneige sont très encouragés de voir l’ouverture et la volonté de participation de la fédération de l’Union des producteurs agricoles à trouver une harmonisation permettant de maintenir le réseau québécois de 33 000 km. Celui-ci constitue un attrait unique et majeur pour le tourisme et notre économie régionale.

Tout comme on en trouve sur le réseau routier et en production agricole, il y a toujours des marginaux qui abusent ou outrepassent les règles, mais il faudrait éviter de généraliser et de s’en servir pour mousser les positions extrêmes.

Au contraire, les différentes fédérations doivent prendre les moyens pour diminuer ces comportements abusifs, impliquer l’ensemble des membres, faire de l’éducation et aussi sévir lorsque nécessaire. Il ne saurait être question de fermer le réseau routier parce qu’un salaud a lancé un déchet par la fenêtre. Il y a d’autres solutions plus conviviales permettant d’atteindre les objectifs.

Les sentiers de motoneiges doivent passer aux endroits convenus avec les propriétaires et être gardés propres. Les bénévoles des clubs, lors de la cueillette de la signalisation au printemps, ramassent aussi ce qui aurait pu être lancé ou échappé. Règle générale, pour l’avoir constaté, les sentiers sont propres.

Le respect de la propriété et la quiétude doivent aussi être assurés. Aussi, les vieilles machines bruyantes et fumantes qui hélas circulent à fond la caisse aux petites heures ne sont pas celles des touristes. Ces horreurs conduites par des excités génèrent plus d’inconvénients et de mécontentement que d’économies. Des solutions sont donc possibles.

L’État est là pour favoriser le développement, mettre en place des conditions pour que ce développement se fasse en harmonie avec les différentes vocations des régions. Tous doivent y travailler pour maintenir une économie diversifiée et une ruralité dynamique. L’État peut aussi mettre en place des programmes d’aide au développement sans que d’autres secteurs soient constamment pris en otage comme l’ont été les travailleurs de l’industrie touristique hivernale l’an dernier à pareille date.

Souhaitons donc que la rencontre du ministre délégué aux Transports, Normand McMillan, et les bénévoles de la Table des véhicule hors routes prévu le 15 novembre, conduira rapidement à une harmonisation des usages des terres pour qu’aucun travailleur ne soit brimé par des positions extrêmes et peu porteuses d’avenir. La modération a bien meilleur goût.

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